Tour de France 2016 : Froome et Sagan prodigieux !
Hier : 11° étape : Carcassonne – Montpellier, (162,5 km)
Derrière, comme prévu, la course est nerveuse et les chutes sont nombreuses: Pinot, Reichenbach et Bonnet (FDJ), G. Bennett (Jumbo), puis Van den Broeck (Katusha), Grmay (Lampre), L.L. Sanchez (Astana) et encore Howes (Cannondale) et Petit (Direct Energy).
Au départ avec les maillots distinctifs
Devant, l’avance des échappés stagne à 2′ 30, au pied de la première difficulté du jour, la côte de Minerve. Cependant, au sommet de la seconde, la côte de Villespassans, elle atteint 3’47, puis à 95 km de l’arrivée : 4’20,
Le vent ayant provoqué quelques cassures, le peloton se mit alors à rouler fort et l’avance des 2 échappés tomba rapidement à 2 minutes. Ils étaient repris à 40 km de l’arrivée.
Arthur Vichot
Nouvelles chutes pour Majka (Tinkoff) et Anacona (Movistar). L’approche du sprint intermédiaire rend le peloton nerveux. Kittel passe devant Sagan.
Finalement, les 192 coureurs se retrouvent groupés à 30 km de l’arrivée à Montpellier et soudain, Sagan, Froome avec chacun un équipier partent à l’avant.
Panique chez Quintana et les autres favoris !
La tradition qui voulait qu’ à Montpellier, on termine par un sprint massif ne sera pas respectée. Sagan triomphe devant Froome et Bodnar,
Maillot jaune : Christopher Froome (Sky)
Maillot vert : Peter Sagan (Tinkoff)
Maillot à Pois : Thibaut Pinot (FDJ)
Maillot blanc : Adam Yates (Orica)
Dossard de la combativité : Arthur Vichot (FDJ)
Aujourd’hui : 12° étape : Montpellier – Mont-Ventoux
Comme en 2013, le 14 juillet s’offre une arrivée au Ventoux. Il sera abordé par son versant sud, depuis Bédoin. Le plus majestueux, le plus célèbre. Ce sera une course de côte, puisque le tracé sera quasiment dénué de toute difficulté avant d’arriver au pied du Géant de Provence.
La tension va monter toute la journée et gare à la peur qui peut tétaniser les jambes à l’approche du Ventoux. La côte des Gordes et le Col des Trois Termes (2,5 km à 7,5% quand même) serviront de mise en jambe avant l’explication entre costauds sur le « Mont Chauve » là où les plus grands ont gagné : Froome en 2013, Virenque en 2002, Pantani en 2000, Merckx en 1970, Poulidor en 1965. En ce jour fête nationale, on surveillera tout particulièrement les grimpeurs français. On pense évidemment aux Pinot, Bardet ou Rolland mais ceux-ci seront surveillés.
Une chose est sûre, si un fuyard veut s’imposer à l’Observatoire, il devra espérer deux choses : être costaud, condition sine qua non, et que les leaders ne déclenchent pas la grande bagarre tôt sur les pentes du Mont Ventoux.
Profil de la 12° étape