« Au coeur de l’EURO » : 1/8ème de Finale, France- Irlande (2-1) les Bleus se donnent de l’EIRE et nous font planer !
Retour sur la belle qualification tricolore. Tout y était, la peur, le suspense, un doublé pour la Saône et Loire avec Griezmann.
Encore une nouvelle rubrique sport sur Montceau News, à savoir être « Au coeur de l’EURO ». Et encore une fois, c’est grâce à vous lecteurs et lectrices du site que celle-ci a pu voir le jour. L’idée est simple, faire vivre au plus près les matchs de l’EURO avec des correspondants tous issus du bassin minier. Que la fête commence avec ce troisième épisode intitulé « les bleus se donnent de l’EIRE », une histoire illustrée par Coco et Reida. On les en remercie chaleureusement. À Lyon, dimanche 26 juin 2016.
Édito. Dire qu’on est passé du coq à l’âne serait vulgaire à l’encontre d’une équipe, d’une vraie, qui a montré de belles ressources morales pour revenir et finir par l’emporter contre une valeureuse équipe irlandaise qui a combattu avec ses armes. À savoir le combat. Durant les 45 premières minutes, les tricolores furent insipides, pour ne pas dire plus.
Des choix tactiques très largement relayé dans la presse qui ont accouché d’un choix critiquable de Didier Deschamps avec le positionnement de Matuidi à droite. Ce dernier est le symbole de la révolte tricolore du second acte, tant il parut transfiguré après ces quinze minutes de repos, la cause à un replacement sur le côté gauche qu’il chérie et maitrise à la perfection. Notre héros et gloire locale (Mâcon), le sauveur Antoine « Magic » Griezmann a flambé de mille feux avec deux buts, qui auraient pu être quatre.
La France a gagné. La France est qualifiée pour les ¼ de finale de son EURO. C’est logique diront certains, mais c’est tellement agréable de voir les gens heureux que ce scénario, à l’ascenseur émotionnel évident, rend les choses encore plus belles qu’elles ne le sont vraiment. Ne boudons surtout pas notre plaisir, la France est encore là au moins jusqu’à dimanche prochain.
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
On ne peut qu’appuyer cette célèbre citation, tirée du Cid de Pierre Corneille. Ce succès, avouons-le, n’a rien d’extraordinaire en soi. Il donne un peu d’EIRE aux bleus, qui vont pouvoir travailler sereinement toute cette semaine, dans l’optique de retrouver nos chers amis anglais, qui n’en doutons pas, sauront se défaire de la surprise islandaise.
Rien n’est jamais acquis, allez-vous me dire ? Et vous auriez raison. Ces surprenants « vikings du football » font office de surprise qui dure. Premier d’un groupe de qualification relevé. Deuxième place du groupe devant le Portugal. Le CV n’est pas dégueulasse. Excusez ma vulgarité, ces islandais au cœur énorme me font divaguer (sic). Souhaitons, pour le spectacle de l’affiche, que nos amis anglais sauront se défaire du piège qui se tend à eux.
Pour en revenir au match, l’Irlande a ouvert le score très tôt dans le match, bénéficiant d’un penalty pour une faute de Paul Pogba. Bradley transforme la sentence sans coup frémir (0-1, 2ème). L’affaire paraît mal engagée et sans un Hugo Lloris des grands jours, les bleus auraient pu se noyer dans la marée verte.
Cueilli à froid et secoué à la mi-temps
À la mi-temps, grosse soufflante du coach, remise en place tactique et retour sur le terrain avec un état d’esprit enfin conquérant. Très vite, le pressing devient monnaie courante sous l’impulsion d’un Blaise Matuidi retrouvé, sans doute sa meilleure mi-temps depuis de long mois. Antoine Griezmann se chargera de mettre la cape du héros.
Tout d’abord d’une tête sur un centre de Sagna qui fera mouche (1-1, 58ème). Un but classique pour ceux qui le suivent dans son club de l’Athletico de Madrid. Puis trois minutes plus tard, sur une déviation de Giroud de la tête, faisant suite à un long ballon de Kozscielny, connexion « made in Gunners » oblige, le bourguignon trompe le portier de la sélection au trèfle, d’un tir croisé du gauche qui finit petit filet et met la France en émoi (2-1, 61ème).
En l’espace d’un court instant, la partie a basculé et le sort semble avoir choisi son camp quand Griezmann, encore lui, filant seul au but se faisait stopper irrégulièrement par Duffy. Exclu sur le coup, logique. La fin de match fut une attaque défense, l’entrée de Coman, sorti blesser dans les arrêts de jeu, a apporté la profondeur et la vitesse qui faisait tant défaut à l’équipe de France. Les français ont vibré, les bleus ont gagné. Dimanche prochain, on sera encore là pour les soutenir et les supporter. Allez les bleus !
Retour en photos et en vidéo sur la journée de nos correspondants du jour à Lyon. En les remerciant, pour Montceau News.
« Autour de l’EURO » épisode 8 sur la ROJA (Espagne) à venir demain mardi.. Restez connectés !
Mustapha Sofi