De fait en perdant sur le score de 2 buts à 1, les sapeurs pompiers de Saône-et-Loire n’ont pas à rougir.

Cette équipe de foot, qui disputait ce samedi 26 mars au stade du Magny, le 16 ième de finale du championnat de France des sapeurs pompiers contre leurs homologues du département du  Doubs, ont fait mieux que résister.

Comme le veut la tradition, c’est par un échange de cadeaux qu’a commencé l’accueil des visiteurs : échanges de produits du terroir à consommer, avec modération. C’est Vincent France, membre de l’amicale de Montceau, qui a remis ces cadeaux.

Des visiteurs  dont plusieurs joueurs font partie de l’équipe de France sapeurs pompiers auxquels s’ajoutaient deux ou trois sportifs évoluant en Promotion d’Honneur. De leur côté, les locaux avaient enregistré l’abandon, qui plus est au dernier moment ou presque, de plusieurs de ses membres pour cause de blessures. Mais comme nous l’a confié Hugues Schaffer, à l’issue de la rencontre : « Nous n’avons pas démérité, bien au contraire. Je tiens à saluer l’engagement des remplaçants, arrivés au pied levé et qui ont su, non seulement s’intégrer dans le groupe, mais apporter un réel plus à notre équipe… La seconde période a ressemblé à la première, les franc-comotis marquant d’entrée de jeu (sur corner en deuxième mi-temps).

Ensuite, nous avons fait mieux que résister et même poussé tellement fort, que malgré leur plus jeune âge, ils ont été débordés. A 20 minutes de la fin, nous avons inscrit notre but . Par contre, la fin de la rencontre a été assez chaotique avec quatre cartons rouges distribués par l’arbitre : 3 pour eux et 1 pour nous… »

Rappelons que l’équipe de Saône et Loire est coachée par Hugues SCHAFFER de Montceau, par aileurs : responsable de la zone Bourgogne Franche Comté et par Alexandre GUICHARD  de Demigny, récemment pré-selectionné en équipe de France, en tant que gardien.

Plus qu’une simple rencontre sportive, ce match a été l’occasion pour ces hommes de faire connaissance et de s’apprécier en toute sportivité ; comme disait M. Pierre de Coubertin : « l’important c’est de participer… » et, là, cela é été vraiment le cas.

Annabelle Berthier