CUCM : exposition « L’Art par l’image » au technopole Hub and Go
Ce jeudi, dans le cadre du congrès scientifique sur l’image au Hub and Go, qui a débuté ce lundi, une exposition « L’Art par l’image » était accessible tout l’après-midi.
Et c’est en présence des artistes que les étudiants d’abord en début d’après-midi, et le grand public en fin d’après-midi que l’exposition pouvait être visitée en rez-de-jardin du bâtiment.
Parmi les artistes exposant, on pouvait retrouver Alain Bollery, Bligny, Antoine Dupuis, Justin Janet, Merry Caillou Jungle ou encore Katz.
Justin Janet a présenté trois photographies prises dans un contexte de voyage : à Bruxelles, à Paris et aux Îles Féroé.
La photographie de Bruxelles présente ainsi une vue de nuit de l’Hôtel de ville. L’idée était de montrer le côté imposant de l’hôtel de ville gothico-classique. Elle est prise en contre-plongée.
A Paris, c’est une entrée de la station de métro Cité qui a été prise en photo. Le cadrage permettait de prendre uniquement les éléments d’origine de l’entrée de station, évitant tout lien avec notre période contemporaine. Objectif : proposer une « mini-capsule » temporaire.
Enfin s’agissant des îles Féroé, la photographie d’une petite église au toit végétalisé et en plein milieu de la nature, montre un lieu retiré du monde. On pourrait dire que celui-ci se trouve au bout du monde ! L’église se trouve en effet au bout d’un fjord.
Les clichés ont été respectivement pris en novembre 2024 pour Bruxelles, février 2025 pour Paris et août 2024 pour les îles Féroé.
Des photographies industrielles, tableaux spirituels…
Alain Bollery reste toujours attaché à magnifier les techniques industrielles. Et ses photos ont ainsi bien leur place dans cette exposition.
Bligny pour sa part, propose des peintures de divers lieux spirituels d’un très grand réalisme.
Merry Caillou Jungle présente l’art dans un tout autre registre : coloré, audacieux. C’est un autre univers qui a toute sa place aussi dans cette exposition.
Antoine Dupuis, quant à lui, présente des dessins live (une douzaine) réalisés à l’encre de chine. Ses modèles sont des couples qui dansent le tango argentin. Ces couples sont choisis dans le mouvement. « J’essaie de capter l’intensité, ce qu’il se passe, les mouvements » explique-t-il avant d’ajouter qu’il cherche à jouer sur les espaces, laissant le spectateur deviner la suite de la scène, du mouvement ou de l’intention. C’est ainsi permettre l’éveil de tous les imaginaires. Les dessins présentés ce jeudi ont été captés un peu partout en France, en Europe aussi : Bruxelles, Lyon, Limoges etc.
L’art à découvrir à travers la danse
Et pour prolonger son aventure picturale, Antoine Dupuis invite au cours de stages à découvrir le tango argentin : une pratique qui selon lui se développe beaucoup. On y cherche la posture, l’écoute, la connexion à l’autre. Et c’est accessible à tous selon l’artiste. Lui qui rappelle aussi que les lieux où l’on danse sont des lieux intéressant pour se rencontrer, se découvrir dans un monde plus doux, très délicat.
Au fond, l’exposition présentée ce jeudi après-midi au Hub and Go a ainsi proposé la découverte d’univers variés et accessibles à tous. Les artistes aussi étaient présents et accessibles pour faire découvrir – en mode visite guidée – leurs univers.
Quant au congrès scientifique débuté ce lundi, il s’achèvera ce vendredi en fin d’après-midi.
EM