Manifestation devant la mairie (de gauche) de Saint-Vallier…
... une centaine de personnes devant la salle du conseil !
Des fonctionnaires territoriaux qui contestent, par avance, une décision qui doit être entérinée par le conseil municipal de ce lundi soir !
Manifestation ce lundi
Comme écrit plus haut une centaine de personnes sont actuellement réunies devant la salle du conseil municipal qui devar, rappelons-le se tenir ce soir pour éntériner ou non la proposition faites aux agents muncipaues.
Au moment même où nous écrivons ces lignes des agents, s’expriment au micro (voir photos ci-dessous) pour rappeler le Code du Travil, leurs revendications et surtout leur opposition à tout retour en arrière.
Ce que l’on peut encore écrire, toujours à ce moment (16 h 25), c’est que les manifestants ont prévu de rejoindre la salle René Rousseau. Lieu où ils détermineront les suites à donner à ce premier moment de « grogne »
Un peu plus tard dans l’après-midi d’autres informations et photos.
Puis, maintenant un petit…
Rappel des faits…
Après la tenue de deux réunions du Comité Technique Paritaire, pour laquelle les syndicats ont « pratiqué la politique de la chiase vide », la situation ne s’est pas détendue puisque, à la CGT s’est jointe la CFDT.
Syndicat dont nous avons mis en ligne un communiqué le 9 décembre dernier et qui appelait à l’action ce jour :
Rappelons encore nos autres articles consacrés à ce « sujet » :
Dans une interview qui nous avait accordée le 8 décembre dernier, M. Alain Philibert, maire, entouré de plusieurs élus de ville nous avait déclaré :
« Nous ne faisons que respecter la durée légale du travail. Financièrement aucun agent n’y perdra puisque depuis toujours, je vous montre une feuille de paie, voyez le temps sur lequel est assis le salaire est de de 151,67.soit 1820 heures annuelles. Vous défalquez les congés et vous tombez sur les 35heures par semaine. Les agents sont payés pour un temps supérieur à celui qu’ils effectuent dans la réalité. En fait le décalage entre les 32 et les 35 heures payées correspond à 6 et demi équivalents temps plein. Nos finances sont tellement serrées depuis la baisse des dotations de l’état que nous ne pouvons plus embaucher. Il faut se rendre compte que ces 6,5 postes étaient en fait complétés par des contrats en surcroît de travail, donc des CDD et par une externalisation de certaines tâches. Donc des surcoûts de la masse salariale. Nous demandons aux habitants un effort fiscal et surtout tous les habitants ne paient pas d’impôts, nous demandons aussi aux agents de partager cet effort en s’alignant sur le droit commun de la fonction publique territoriale. »
Et de préciser encore
« De plus ce ne sont pas des acquis au sens de ceux enlevés par les luttes salariales, mais octroyés et donc révisables. C’est ce que dit le Conseil d’état. 1607 heures c’est une norme plancher et plafond comme le précisait déjà une circulaire Intérieure de la -Fonction publique du 13 avril 2001, dont la légalité a été confirmée par le Conseil d’Etat par un arrêt du 9 octobre 2002… »
Annabelle Berthier