Les animaux sont les anges de cette terre… Ce proverbe péruvien est très clair. Et pourtant, certains individus n’ont pas encore compris qu’un animal a un cœur, un cerveau et qu’il ressent les mêmes sentiments et émotions que nous. Quoi que… Ceux qui les tuent ont-ils un cœur ? Non, et un cerveau encore moins !

Les bourreaux de nos chers compagnons à quatre pattes n’ont pas bien saisi la gravité de leurs actes. Car, comme le rapporte Martine Leger, présidente de l’association Pattes de Velours « Depuis mai, 47 chats ont été lâchement tués par poison, carabine ou fléchettes ! ».

Mais le vent est en train de tourner et gare aux retours de bâton !

Ainsi, ce samedi 31 août, sur une idée de Mme Leger, une plaque de la Déclaration Universelle des Droits de l’animal a été dévoilée, à la Ferme Animalière.

En présence de nombreuses personnes dont Marie-Claude Jarrot, maire de la ville, Arnaud Sanvert, député de la 5e circonscription, Gérard Gronfier, premier adjoint et quelques élus.

Sur place également, outre Martine Leger, Joëlle Girault, présidente de l’association « Félins sans famille » et Stéphanie Barnet, conseillère municipale, déléguée à la cause animale.

Principes fondamentaux du bien-être animal

Dans son discours, Martine Leger remercie la maire qui, dit-elle, « a toujours manifesté de l’empathie pour cette noble cause ».

En effet, depuis plusieurs années, la ville s’engage activement pour la défense des droits des animaux.  Cet engagement se concrétise aujourd’hui par l’installation de la Plaque des Droits des Animaux, qui symbolise notre volonté de promouvoir le respect et la protection des animaux dans tous les domaines de la vie publique.

Cette plaque rappelle les principes fondamentaux du bien-être animal, tels que le droit à la liberté, à la sécurité, et à des conditions de vie décentes.

Martine Leger, présidente de Pattes de Velours

Martine Leger, a rappelé que les animaux ont des droits fondamentaux, notamment le droit de vivre, de na pas souffrir, et de bénéficier d’un environnement adapté à leur espèce et à leur physiologie.

« Cette plaque, imposante par sa taille, l’est aussi par sa signification. Elle témoigne de l’importance du sujet et de la sensibilité croissante des jeunes générations à cette cause » dira-t-elle.

Ajoutant : « Cette plaque est importante pour nous, bénévoles de la protection animale, compte tenu des nombreux actes de cruauté, dont ont été victimes nos petites boules de poils, ces dernières années ».

En essayant d’attenter à leur vie, les coupables seront assignés devant le tribunal et on leur conseillera de pratiquer la ronronthérapie.

Et Martine Leger de conclure avec cette superbe citation de Gandhi :

On peut juger de la grandeur d’une Nation et de ses progrès moraux, par la façon dont elle traite ses animaux.

Joëlle Girault, présidente de Félins sans Famille

Joëlle annonce immédiatement la couleur : « Nous nous battrons haut et fort, pour ceux qui n’ont pas la parole et qui ne peuvent se défendre. C’est en unissant nos forces, avec d’autres associations, que nous pourrons obtenir de belles avancées ».

Précisant : « Accueillir un animal dans votre foyer, c’est un engagement pour la vie. Il faudra lui donner beaucoup d’affection, de la nourriture, la santé et l’éducation. Nous ne pouvons pas abandonner un animal parce qu’il est âgé, malade, ou qu’un bébé arrive dans la famille, avec le prétexte que vous êtes subitement devenu allergique à votre animal de compagnie ».

Et Mme Girault de souhaiter très fort que cette lutte va réveiller les consciences…

Stéphanie Barnet, conseillère municipale déléguée à la cause animale

Mme Barnet rappelle son attachement viscéral à la cause animale. Aux animaux en général et aux chats en particulier. Non, on ne maltraite ni un chien, ni un chat. On ne l’abandonne pas quand on part en vacances, on n’arrête pas de le nourrir parce qu’on veut acheter une console de jeux !

Ce dévoilage de plaque me donne envie de croire que tous, nous allons prendre conscience qu’un animal n’est pas un jouet, ni une commande sur internet qu’on renvoie si elle ne nous convient pas ! Non ! Un animal, c’est une vie et une conscience ! ».

Marie-Claude Jarrot, maire de la ville

Mme Jarrot rappelle que l’année prochaine, une chatterie sera inaugurée. Il faut des moyens humains et financiers. « Nous allouons des aides pour les stérilisations animales et je suis ravie que cette cause prenne autant de place dans les débats publics. De plus, nous condamnons fermement le transport des animaux, qui ne se déroulent pas selon les normes et nous sommes contre la souffrance animale, bien évidemment ».

Mme Jarrot indique qu’elle est aussi contre la corrida, le gavage des oies, les combats de coq etc. ». Il faut faire évoluer les pratiques, ajoute l’élue.

Et ce, avant de dévoiler cette plaque symbolique, avec les enfants présents à cette cérémonie.

Agathe, 11 ans, collégienne

Venue avec sa maman assister au dévoilage de la plaque, la jeune Agathe a les yeux qui pétillent en nous livrant son amour pour ses chats.

« J’ai plusieurs chats à la maison : Titus, un adorable chat roux, que nous avons trouvé en piteux état, puisqu’il était attaché à un arbre. Il est très câlin. Il y a aussi Stitch et Angel ».

La jeune Agathe ne se voit pas vivre sans ses chats. D’elle, Joëlle Girault dit qu’elle joue le rôle d’aimant avec ses félins. Elle les aime et ils le lui rendent bien.

Elle est présente au dévoilage de la plaque ce samedi, car elle se sent concernée par le bien-être animal. Ses boules de poils, elle les aime et ne veut pas les perdre.

Puisse le ciel que nous soyons tous sur cette même longueur d’onde. 

Le verre de l’amitié a clôturé cette cérémonie.

Nelly Desplanches