Parenthèse poétique
Voyage en 4 CV
L’exiguïté de la banquette rouge et beige
N’avait pas vocation à me surélever
Et je restais bien sage tout au fond de mon siège
Découvrant les fresques des paysages tronqués
Dans le dossier les bourdonnements du moteur
Provoquaient d’imperceptibles fourmillements
Accompagnés parfois d’une douce chaleur
Rendant mon petit cocon encore plus clément
C’étaient les toutes premières vacances de l’enfant
Qui l’été venu quittait son village natal
Pour partir vers d’autres horizons attrayants
Emporté par la menue voiture familiale
Daniel Meunier – Plume et crayons