Parenthèse poétique
Arbre, mon ami
Je suis passé te regarder une dernière fois
Te sachant fidèle ami en grand désarroi
En ce brûlant et impitoyable été
Tu termines ta vie dans ce pré asséché
J’entends encore les pépiements enjoués
Des chardonnerets aux becs effilés
Et des jeunes moineaux déchaînés
Froissant ton beau feuillage printanier
Je revois le bonheur des deux laitières
Goûtant à ta fraîcheur hospitalière
S’agenouiller et ruminer paisiblement
Dans la lumière dorée du soleil couchant
Parcours et labyrinthes illimités
Dans ta chevelure ébouriffée
Ont enchanté les plus belles heures
Des petits enfants baroudeurs
La quiétude bienfaitrice de ta généreuse ramure
Fut si souvent à mes songes une douce parure
Je t’adresse ces quelques lignes mon ami
Pour te dire avec tout mon amour MERCI
Daniel Meunier
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