Ouais, bien sûr, Rosa bonheur, ouais les Salers, les paysans du cantal, ouais le talent absolu confirmé, Bon et alors, ah oui, une école à Montceau porte son nom, Tant mieux ce n’est que justice, Mais qui se souvient de Jean  Laronze ? Un des peintres du territoire dont une peinture à l’huile orne les murs de l’Hôtel de ville de Génelard, une des communes en pointe de l’écologie active et efficiente ? Jean Laronze (1852-1937), né à Génelard, est l’un des grands paysagistes de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Sûrement plein d’habitants de cette agréable bourgade et d’amateurs d’arts de la Communauté urbaine.

En fait, tout le monde regarde un tableau, peu de passants et déambulateurs, connaissent son parcours, son œuvre, Et pourtant, vous, moi, les autres (faut voir) nous aimerions que notre nom, notre œuvre, si nous en avons une (mais exister et fonder une famille n’est_ce pas une œuvre en soi dans la course du temps?), tous aimerions que notre nom reste intact dans la postérité,

En un mot comme en quatre vingt dix neuf, voire plus, il y a les artistes qui sont reconnus et d’autres qui sont simplement connus, Jean  Laronze pourrait faire partie des seconds, pourtant il est l’âme de l’art bourguignon comme tant d’autres et surtout il appartient à notre territoire par la simple cimaise de l’hôtel de vie de Génelard et de sa naissance.

Habitants du bassin minier, que l’on pousse à broyer du noir, souriez, vous appartenez à une région riche culturellement, historiquement, humainement,

Ceci dit : un nom de famille comme Bonheur surclasse dans l’effleurage virtuel actuel celui de Laronze, mais, mais,,, attention aux épines qui retiennent l’attention des gens conscients.

Gilles Desnoix

https://www.jean-laronze.fr/son-oeuvre/

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