Benjamin est atteint d’amyotrophie spinale infantile, une maladie génétique rare qui touche les cellules nerveuses commandant les muscles. Il se déplace e fauteuil et a donc besoin de personnes pour l’accompagner dans son quotidien.

Benjamin a réussi avec brio son baccalauréat avec mention très bien. Un résultat qui ne cache pas les difficultés auxquelles doit faire face Benjamin  pour poursuivre ses études supérieures.

En effet, il avait le désir de suivre une formation d’ingénieur son. Le seul foyer médicalisé  qui pouvait l’accueillir se trouve à Nancy et reste le seul en France. À Nancy, pas de formation. Benjamin aurait dû se rendre à Metz pour suivre ce cursus. Chose impossible.

Benjamin a donc changé son fusil d’épaule et se dirige vers un nouveau choix : la communication.

Il a trouvé une école sur Montceau, ACAMAN qui est prête à l’accueillir pour préparer un BTS Communication en alternance. « Le responsable a même acquis un local en rez-de-chaussée afin de pouvoir m’accueillir. J’ai trouvé l’entreprise, ce sera l’enseigne Leclerc de Montceau. Je connais Corinne Maillet, DRH, qui a appuyé ma demande ».

Tout semblait pouvoir s’arranger mais le parcours de Benjamin n’est toujours pas terminé. En effet, ACAMAN a un statut d’école privée et de fait, les aides auxquelles avait droit Benjamin ne lui seraient plus accordées.

Benjamin et sa famille ont cherché des solutions. Ils ont sollicité le député Louis Margueritte  plusieurs fois, qui a transmis le dossier au ministre des Solidarités et au ministère de l’Education.

Un autre canal a été activé, celui de la chambre des métiers qui l’a orienté vers la PAVA pour avoir des aides financières : une piste qui s’avérerait intéressante, avec une réponse positive, mais sans connaître pour l’heure le montant des aides.

Benjamin ne se décourage pas et fait preuve d’une rare ténacité. Il conclut : « Quand on parle d’insertion, ça me fait bien rire ! »