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lundi 30 janvier 2023 à 06:17

Montceau-les-Mines



 

 

L’association de sauvegarde du lavoir des Chavannes a tenu ce dimanche matin, son assemblée générale annuelle à la salle des fêtes du Magny.

Le président Jean-François Gagne a ouvert la séance et salué les présents.

Puis, le secrétaire Daniel Daubard, a donné le ton en dressant un tableau plutôt noir des relations de l’association avec la mairie et a fait le constat qu’une situation de non-communication a entraîné une année blanche au niveau des activités.

« Lors de l’AG de 2022, nous avions soulevé les points qui nous semblaient importants pour avancer : l’eau, l’électricité, les toilettes dans les bâtiments annexes, pas de convention signée, pas de réunion du comité de pilotage fantôme.

Les réponses de la Maire nous avait donné quelques espoirs.

Tout laissait à penser lorsque la ville est devenue propriétaire du lavoir en décembre 2021, mais rien ne s’est fait, aucun retour avec un désintérêt de la municipalité.

L’association n’a pu honorer aucune des dates inscrites au calendrier. Cet état d’esprit nous laisse dubitatif sur l’attitude de l’équipe municipale ».

Le président poursuit : « Nous essayons de maintenir un semblant de sécurité et on constate une démotivation des 148 adhérents et des bénévoles en raison des lacunes dans la communication avec les élus ».

La réaction de M.C Jarrot ne s’est pas fait attendre et elle n’entend pas jouer le rôle du bouc émissaire. Elle a rappelé la genèse des faits et souhaité rétablir les choses :

« L’équipe municipale a décidé d’acquérir le lavoir lorsque l’Etat a souhaité s’en débarrasser. La majorité a accepté ce cadeau empoisonné. J’ai toujours dit que nous ne serions pas de ceux qui auraient livré le lavoir aux ferrailleurs !

Notre objectif est la mise en sécurité  et la mise en lumière.

L’État s’est engagé à nous attribuer 800 000€ pour démarrer ».

Une première estimation des travaux  s’alignent sur ces chiffres : le bâchage du toit pour un montant de 1,7 million d’euros, désamiantage 325 000 €, sécurisation des lieux 400 000 €. En parallèle on doit décider  avec un opérateur, la production d’électricité et la revente pour financer  sur 20 ans les travaux. Un total qui avoisinerait les 10 millions d’euros.

La Maire évoque la possibilité de conserver une partie du lavoir, la zone de lavage afin de comprendre le fonctionnement de la structure.

La Maire soulève l’option du classement mondial au patrimoine de l’UNESCO. À ce titre, une délégation se rendra à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), dont l’ensemble du bassin minier est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis une dizaine d’années, afin de s’informer de la marche à suivre et des contraintes spécifiques..

De toutes les manières, il faudra trouver des financements et pour monter les dossiers, il faut des études et  l’avis de spécialistes.

« Voilà, si on n’a rien fait, on a passé notre temps a travaillé sur le lavoir ! »

Le président  précise : « Nous avons décidé de maintenir le bureau entouré avec des professionnels et de proposer un agenda pour diverses manifestations avec en point d’orgue, une manifestation pour célébrer les 100 ans du lavoir. »

Jocelyne Buchalik, adjointe au patrimoine, répond « qu’il sera très difficile voir impossible d’avoir les autorisations pour organiser des événements sur le site.

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ! »

M.C Jarrot déplore « les états d’âmes et le mécontentement de l’association. C’est bien dommage ! »

Elle conclut : « Arrêtez de regarder par le petit bout de la lorgnette ! »

J.L Pradines

 

 

 

 

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