Montceau-les-Mines : association sauvegarde du patrimoine Lavoir des Chavannes
Plusieurs membres de l’association ont convié la presse pour fait part de leur position, suite aux divers articles et commentaires parus dernièrement, suscités par les annonces de la Maire Marie-Claude Jarrot.
(article paru le samedi 22 octobre 2022) https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/712816-montceau-les-mines-lavoir-des-chavannes-3.html
Daubard Daniel (secrétaire), Denis Miranda (trésorier-adjoint) et Jean-François Gagne en ont gros sur le coeur. Ils ont appris par la presse les chiffres des différentes études effectuées concernant d’éventuels travaux sur le lavoir des Chavannes.
Communiqué fourni par l’association :
« « En effet, depuis 2019, l’association est en contact permanent avec plusieurs écoles d’architecture de France et en particulier avec celle de Clermont-Ferrand, qui est venue déjà à plusieurs reprises sur le site et nous a fait bénéficier de leurs études et expertises totalement gratuites et démontrant que le patrimoine pouvait être restauré rapidement, avec la mise hors eau et air.
Précisons qu’à ce moment-là, la ville n’a pas daigné les recevoir.
Depuis Mme le Maire, tout comme son prédécesseur, ont fait et refait des études et chiffrages qui ont un coût pour notre ville (déjà bien trop endettée) et prennent un temps fou, pendant ce temps-là, la détérioration du bâtiment s’accélère.
Les conséquences sont telles qu’aujourd’hui la façon de procéder de nos élus n’est pas en phase avec la réalité et même si l’approche financière du premier élu d’opposition est plus pertinente, ces chiffrages avancés ne peuvent en aucun cas être cautionnés par l’association qui en a une toute autre vision chiffrée.
Nous avions abordé dès 2020 un plan d emise en sécurité et hors d’eau à travers la création d’une société mixte et photovoltaïque qui n’a jamais été prise en compte par nos élus à priori intéressés et incapables d’en comprendre les rouages et nous tenant à l’écart en invoquant un comité de pilotage fantôme.
En marge de ces sujets, l’association s’insurge du commentaire sur FB de Mme M. G, insultant les bénévoles et membres de l’association en les traitant de branquignoles, ceci est inacceptable !
Donc, en conclusion, l’association se met en retrait de toutes ces agitations administratives et financières, car notre credo depuis toujours, reste la sauvegarde de ce patrimoine sans que cela coûte un sou aux contribuables montcelliens ».
L’association déplore sa mise à l’écart : « On se sait rien. On a pourtant démontré notre capacité à travailler. On veut savoir où l’on va. On ne veut pas que ça coûte de l’argent aux montcelliens. On ne veut pas de polémique. Il faut être montcellien pour y croire encore ! »
Denis Miranda : « le but, c’est de sauver le patrimoine minier ».
« Des études qui coûtent la peau des fesses, des commentaires sur les réseaux insultants pour les bénévoles qui bossent pour l’entretien du site et la sauvegarde du lavoir.
Les études parlent de bâchage provisoire pour 900 000€. C’est inutile, pas de provisoire. Si on retire tout, si on effectue le désamiantage, on remet directement des panneaux acier et la toiture est refaite ».
L’association est en possession d’une étude réalisée par un cabinet d’ingénierie qui avait chiffré pour un rendu fini, la somme de 5,2millions d’euros (panneaux voltaïques, désamiantage, remise en état des façades et des pignons…)
« On peut trouver de l’argent en créant une société mixte et avec l’installation de panneaux voltaïques pour auto-financer les travaux ».
J.F Gagne précise qu’on a une surface de 12 000 m².
Daniel Daubard ajoute qu’en 2019, les élèves architectes ont fait des propositions et il y avait deux projets intéressants : faire une base hydrogène, fabrication de ouate de cellulose.
« Le CEREMA et ses études… « il a émis un avis sur les pieux… »
JF Gagne poursuit : « le lavoir est posé sur 2800 pieux de 18mètres de haut et enterrés sur 15mètres ».
L’association se met donc en retrait. Dans leur locaux, pas d’électricité depuis janvier. « On va demander un bureau en ville ! Depuis l’arrivée du nouveau DGS, c’est le calme plat. Du coup, on ne fait plus rien. Les manifestations prévues ne se font pas. On perd des adhérents.
Il était question de rénover les bâtiments annexes pour permettre l’aménagement d’une salle des pendus et l’intérieur d’une maison de mineur. Mais rien n’est fait ! »
2023, sera le centenaire du début de la construction du lavoir. « On avait pensé organiser un événement pour les journées du patrimoine mais ce n’est pas possible ». »
En conclusion, l’association veut être associée à la réflexion sur l’avenir du lavoir des Chavannes.
J.L Pradines
Voir l'article : Montceau News