Montceau-les-Mines
Avec 24 heures d’avance, l’association Le Pont a organisé localement la journée mondiale des réfugiés au centre nautique de Montceau-les-mines avec ses différents partenaires : Humanity, Habitat Humanisme, la régie de quartier, France Travail, Agire 71, Coallia, le CaDa Digoin en présence de l’ensemble des réfugiés, des bénévoles (cours de français). On notera le passage de Gérard Gronfier et de Christophe Dumont, respectivement 1er adjoint à Montceau-les-mines et à Saint-Vallier.
Cette journée a pu être organisée grâce à l’investissement des salariés, du CADA et l’ensemble des partenaires.
« C’est une journée pour les personnes accompagnées, qui favorise les rencontres, les échanges et permet de créer du lien dans une ambiance conviviale et festive », souligne Violaine Desloges, directrice territoire ouest Le Pont.
Une journée couronnée de succès avec la participation d’une centaine de personnes qui ont partagé différentes activités au cours de cette journée : exposition sur la forêt comestible, jeux en bois, atelier dessin, jeux de société, prestation du graffeur Ted Nomad, battle danse, …
« Le statut de réfugié est défini par l’article 1er A2 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 qui stipule que :« Une personne étrangère rentrant dans ce cadre peut demander, via une demande d’asile, une protection internationale à la France, qui étudiera la situation et donnera ou non son accord pour ce statut. »
Qu’est-ce qu’un réfugié ?
Un réfugié est une personne qui, en cas de retour dans son pays, craint « avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques ».
Pourquoi cette journée ?
Décrétée en décembre 2000 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée mondiale des réfugiés, est l’occasion de rendre hommage aux personnes qui ont dû tout fuir et de saluer leur espoir et leur courage de reconstruire leur vie en sécurité.
Elle a été célébrée pour la première fois le 20 juin 2001.
Le message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres rappelle le rôle de cette journée et les droits spécifiques des réfugiés.
→ Ne pas être renvoyées dans leur pays. Le droit international interdit aux États de renvoyer une personne vers un pays où elle serait exposée à des violations grave de ses droits humains. C’est le principe de non-refoulement.
→ Pouvoir demander la protection d’un autre État Privée de la protection de son État d’origine, une personne a le droit de demander la protection d’un autre État : il s’agit du droit de demander l’asile.
→ Pouvoir franchir, même sans document, une frontière pour se mettre à l’abri Pour pouvoir demander l’asile à un État, il faut pouvoir entrer sur le territoire de celui-ci. La convention de 1951 prévoit que ces personnes qui, demandant l’asile, puissent franchir une frontière sans visa, ni passeport.
Sans le respect de ces trois principes fondamentaux, les réfugiés ne peuvent pas être protégés.
« Le droit d’asile est le dernier des droits lorsque tous les autres ont été bafoués.
Il doit être protégé ! »
J.L Pradines