Beach Rugby à Montceau, tournoi UNSS : du sable, du sport et de la joie
Jeudi 11 juin 2025 — Le soleil tape, le sable chauffe, les cris résonnent, et pourtant, ce n’est pas la plage de Copacabana. Bienvenue au stade Jean Bouveri de Montceau-les-Mines, transformé pour l’occasion en véritable arène de Beach Rugby à l’occasion du tournoi UNSS, en plein cœur de la semaine du Beach Rugby organisée par le RCMB.
Et ici, pas de temps mort, ni sur le sable ni dans l’ambiance ! Sept collèges ont répondu présent à l’appel de l’ovalie sablonneuse : Autun, Paray, Sanvignes, Génelard, Montceau avec Saint-Exupéry, Jean-Moulin et Saint-Gilbert. Seul grand absent ? Le collège Copernic, fidèle à sa tradition… de ne jamais participer depuis la première édition en 2022. Peut-être le sable n’est-il pas compatible avec les lois de la gravitation ?
Avec 25 équipes de 5 joueurs, réparties dans 5 poules sur 5 terrains, le tournoi a vu s’enchaîner les matchs tambour battant : 6 minutes la partie le matin, 4 minutes l’après-midi — car l’intensité, ça se gère comme un ballon bien ovalisé. Encore une fois, saluons l’organisation et le dévouement des membres du RCMB et des équipes pédagogiques accompagnantes.
Mais au-delà des plaquages sur sable (toujours avec sourire et fair-play), ce sont surtout les valeurs du rugby et de l’UNSS qui ont rayonné. Solidarité, respect, engagement, entraide, et même un brin de folie joyeuse, car on a vu des passes improbables, des plongeons dignes des plus belles publicités et des troisièmes mi-temps improvisées autour des gourdes d’eau et des encouragements.
L’UNSS, fidèle à sa mission, offre ici bien plus qu’un tournoi : un moment d’apprentissage de la vie en équipe, de gestion des émotions et d’effort collectif. Et le rugby, surtout en version plage, rappelle que le sport peut être à la fois exigeant et ludique. Il enseigne à perdre avec panache, à gagner avec modestie, et parfois, à finir couvert de sable jusqu’aux oreilles… mais heureux.
Petite précision logistique : aujourd’hui, c’était aussi le jour de l’oral du brevet, ce qui explique une participation un peu moins nombreuse. Mais soyons sûrs que ceux qui n’étaient pas là physiquement y étaient peut-être mentalement – surtout ceux qui auraient préféré une mêlée sur sable à une explication de texte sur table.
Quoi qu’il en soit, une journée réussie, pleine de sourires, d’énergie et de fair-play. Vivement l’édition 2026… Et qui sait, peut-être avec Copernic cette fois ?
Gilles Desnoix