Un goût très doux et chaleureux, parfait pour le goûter, les après midi entre amis, une fin de repas.

Il faut avoir sous la main : 250 g de pain d’épices rassis ou pas, 3 œufs, 50 g de sucre, 20 cl de lait, 10 cl de crème entière, 1 gousse de vanille, 1 cuillère à soupe de rhum, 1 pomme

Ce gâteau délicieux et léger n’est pas dur à réaliser surtout si vous le faites avec amour.

Épluchez une pomme bien sucrée (reinette ou Fuji, Gala, Jonagold, Golden Delicious, etc.), coupez-la en dés ou en lamelles, c’est vous qui voyez. Si la pomme vous paraît petite ou la quantité insuffisante, n’hésitez pas à en prévoir 2.

Faites tremper le baton de vanille raclé avec ses grains dans le lait pendant deux heures, retirez la gousse, mixez le lait avec le rhum. Dans la mixture mettez le pain d’épices à tremper une bonne heure, puis vous mixez finement. Vous séparez les blancs des jaunes, réservez les blancs, versez les jaunes dans le mélange avec le sucre et les dés de pomme, brassez doucement pour obtenir un ensemble onctueux et homogène. Battez les blancs en neige et incorporez-les doucement au mélange.

Chemisez un moule rond, versez-y la préparation et enfournez 30 min à 180 °C. Le test de la lame de couteau vous apprendra si le cœur du gâteau est cuit.

Vous servez froid ou tiède, c’est comme vous le voulez ou vous l’aimez. Vous pouvez accompagner les tranches avec une boule de glace, voici celles qui se marieront le mieux avec le gâteau : vanille, cannelle, miel, orange ou mandarine, crème fraîche ou mascarpone, spéculoos.

Pour boire avec, vous n’avez que l’embarras du choix que vous soyez boissons chaudes, alcool ou autre : thé noir aux épices (chaï, earl grey, Noël), thé fumé (Lapsang Souchong), café léger ou cappuccino,  chocolat chaud à l’ancienne ou vin chaud épicé (rouge ou blanc), Meursault, Muscat ou Gewurztraminer moelleux,  cidre doux ou poiré Crémant de Bourgogne ou Champagne demi-sec.

Les quantités, comme d’habitude dans une bonne recette d’antan concoctée par la grand-mère, sont des minima ; en Bourgogne, il n’y a pas de maximum…

Et, comme dirait Grand-mère Colette, « à table les enfants, et j’espère que vous avez apporté votre appétit avec vous ».

Gilles Desnoix