Montceau Bourgogne Expo
Quelle belle soirée ont passé les spectateurs à l’Embarcadère, ce vendredi 11 octobre, avec le spectacle de Gis (qu’on ne présente plus) intitulé « Bistrot des Copains D’Abord ».
Initié par Montceau Bourgogne Expo, sous la houlette de son président Sébastien Chatron, le spectacle a remporté un franc succès.
Plusieurs centaines de personnes avaient fait le déplacement. Des inconditionnels de l’artiste, mais aussi d’autres qui avaient juste entendu parler du talent de Gis. Et tous n’ont pas été déçus de ce spectacle qui est tout simplement…magique.
En début de soirée, le président Sébastien Chatron a accueilli et remercié le public de sa présence, en disant sa satisfaction de voir autant de spectateurs.
Il a précisé que « l’association a été reconstituée après quelques années de mise en sommeil, pour recréer sur le bassin montcellien des évènements. Et ce, de façon à mettre en avant le commerce, l’industrie et le savoir-faire local ».
La Belle au Bois Dormant s’est réveillée de son grand sommeil et c’est pour le plus grand bonheur de la salle que le spectacle a pu commencer.
Brassens, Brel, Renaud, Serge (Gainsbourg), tous étaient là… Par la voix de Gis qui a fait des interprétations magistrales de ces incontournables de la chanson française.
Dans un tour de passe-passe ultra rapide, le public découvre un « Gainsbarre » plus vrai que nature. Lunettes de soleil, cigarettes au bec, on retrouve la dégaine du provocateur, qui attaque la soirée avec La Javanaise, Elisa, la Chanson de Prévert.
Il sort ensuite « du chapeau » un superbe portrait de « l’Homme à la tête de chou » comme l’appelaient les médias en son temps, magnifiquement peint par Corrado Boust, un artiste lui aussi bien connu sur le Bassin Minier et au-delà.
Corrado a également peint le portrait de Renaud. Suspendu lui aussi, après Gainsbourg.
« J’ai rencontré Corrado à Ciry-le-Noble et il a créé ces portraits sublimes que j’ai plaisir à exposer ce soir ».
« Le poinçonneur des Lilas » a fait replonger la salle dans les années 1950, avant que Gis n’interprète « Je suis venu te dire que je m’en vais ».
Du pur bonheur… Qui en annonçait un autre aussi émouvant : Gis en Brassens, avec ses bancs publics, Les amours d’Antan, La Mauvaise réputation etc.
Fascinés, les spectateurs attendaient avec impatience la star suivante : Renaud et son Mistral gagnant, En cloque, Laisse béton, La mère à Titi etc.
Et quand Brel, alias Gis, fit son entrée, ce fut un festival : Les remparts de Varsovie, Madeleine, Vezoul, autant de titres qui ont fait vibrer la salle toute entière.
Au final, Gis a appelé son guitariste Sébastien (complice du groupe Kev et Gis) sur scène pour interpréter une chanson intitulée « Mon testament ».
Des applaudissements nourris ont salué la prestation de l’artiste. Pour ces moments émouvants, drôles, comme sait si bien le distiller Gis.
Et en parlant de distillation, l’artiste, dans son bar « Les Copains d’Abord » n’y est pas allé de main morte avec le Pastis 51, le 102, le 204 etc. Une bonne descente le Gis ! Même s’il a affirmé que les bouteilles étaient remplies d’eau…
Une séance de dédicace et d’échanges a eu lieu après le spectacle pour Gis, qui avait bien mérité son heure de gloire. Gis, c’est un artiste, un vrai…
Même s’il dit que sans les ingénieurs du son et des lumières, il ne serait rien !
Une très belle soirée, comme toujours avec Gis.
Nelly Desplanches