Ce jeudi 20 juin 2024, au cœur du recherché marché d’après midi de La Treche à Sanvignes,  le candidat Nouveau Front populaire/PCF est venu à la rencontre des électeurs.

Il n’était pas le seul car des militants locaux étaient là pour l’épauler comme Christian Tramoy, ou un élu de gauche de qualité, Maire de Sanvignes, Conseiller Régional, Vice Président de la communauté Urbaine. Mais cerise sur le gateau Pierre Laurent l’ancien secrétaire National du parti communiste et ancien sénateur et vice président du sénat. Pierre qui habite dans le département et dont le père est natif de gènelard entend soutenir très activement le candidat PCF/NFP de la seconde circonscription puisque Génelard en fait partie.

Sébastien Gautheron se présente pour le Nouveau Front Populaire en duo avec Louise Royer sa suppléante.

Sébastien Gautheron appartient au monde ouvrier par son père et par le développement même qu’il a donné à sa vie dans le syndicalisme et au monde agricole par sa mère de parents sont paysans.

Il est arrivé à 16h30 en direct de Gueugnon où il était allé renconter les salariés d’Apéram dont on connait les difficultés passées, présentes et futures.

On connait la 2^ème circonscription de Saône et loire, elle est vaste, hétéroclite, industrielle et agricole à la fois.

Elle comprend les cantons de Bourbon-Lancy, Charolles, Chauffailles, La Clayette, Digoin, Gueugnon, La Guiche, Marcigny, Mont-Saint-Vincent, Palinges, Paray-le-Monial, Saint-Bonnet-de-Joux, Semur-en-Brionnais, Toulon-sur-Arroux.

Le candidat, devant les chalands et clients du marché s’engage s’il est élu à tenir des permanences régulières et itinérantes sur l’ensemble de la circonscription afin que les habitants n’aient pas à trop se déplacer pour le renconterer.

Lorsque l’on parle du monde industriel et de l’agriculture, de la ville et de la campagne il veille à redresser les propos : « je connais la culture rurale, je viens aussi de ce monde, je connais la ville et la campagne, l’industrie je viens aussi de son monde ouvrier. On ne peut pas opposer les deux puisque c’est le tissu même de notre société et que l’un sans l’autre ces mondes ne peuvent vivre et fonctionner. S’il y a de l’emploi cela crée les commerces, les écoles, peut être même la venue de médécins, les services publics peuvent revenir, la santé, le système de soins, les urgences. Cela permet à l’agriculture de produire local, de fonctionner en symbiose avec le territoire. Les villes et villages ont besoin des agriculteurs et ces derniers ont un grand besoin des emplois créés dans les autres secteurs économiques. »

Mais pour lui on martèle depuis trop longtemps, depuis au moins 40 ans que l’on ne peut rien faire hors la politique officielle, que l’on ne peut pas expérimenter d’autres solutions. « Les gens finissent par s’en persuader, par se dire que rien n’est possible, que le changement est source de danger. Ce n’est pas comme cela qu’il faut réfléchir, fonctionner. D’abord il faut revenir à la base avec et pour la base, car tout doit partir de là et remonter ensuite vers les représentants et les gouvernants. Pas le contraire. Ce que nous proposons pour les français et français, pour le peuple de ce pays c’est possible, malgré la Doxa Européenne, malgré le discours des économistes de droite, malgré le leitmotiv répété à l’envi. Oui cela va coûter, oui ceci il va falloir le financer, nous savons vers que public nous tourner. Entre 2002 et 2022 la fortune des superriches en France est passée de 84 milliards à plus de 550, de 2022 à 2024 elle a doublé atteignant les 1000 milliards. Rappelons un principe fondamental « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins » il convient que l’on retrouve cet état d’esprit base de la solidarité. Augmenter le Smic n’est pas un frein à la création d’emplois, mais plus on crèe des emplois plus on peut aider les TPE/PME qui sont le fondement même de notre modèle industriel et artisanal. Le drame c’est que peu de gens se posent les bonnes questions et à temps. Nous vivons un moment historique pour tous les français et française et pour notre pays. Ne nous retrouvons pas dans la configuration du début des années 30 »

Quelques personnes ne prennent pas le tract présenté par les militants, certaines disent qu’ils n’iront pas voter de toute façon, d’autres sont moins catégoriques, personne n’annonce voter pour le RN. Pourtant les militants précisent que dans le tractage en porte à porte, les réactions sont parfois plus virulentes, le langage moins chatié, plus décomplexé.

Pour Sébatien Gautheron les propositions du Nouveau Front populaire sont de bonnes propositions que le NFP est d’ores et déjà prêt à mettre en œuvre. Oui il faut barrage à l’extrême droite, cela ne souffre pas de discussion d’après lui. Mais cela ne doit pas être le seul message, le seul objectif. Il est essentiel d’avoir une approche positive et constructive. Il faut mettre fin à la monarchie présidentielle, abroger les réformes Macron des retraites et de l’assurance chômage, augmenter le SMIC  et indexer les salaires, refuser l’austérité, mettre en place un plan d’urgence pour l’hôpital, l’école et les service spublics de proximité, stopper le dumping social, défendre notre industrie et notre agricultue, taxer les uperprofit, instaurer l’égalité hommes femmes, lutter contre le racisme et l’antisémitiqme, agir pour le droit international en Ukraine et un cesser le feu à Gaz.

Pour plus d’information https://www.nouveaufrontpopulaire.fr/

Son tract se termine en recto par ces mots « soit c’est la gauche rassemblée, le Front Populaire, qui obtient la majorité et dès demain, des mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat et l’amélioration de vos conditions de vie seront adoptées. Je les porterai avec dévouement et loyauté. »

Pour Sébatien Gautheron, l’ouvrier, le syndicaliste, la balle est dans le camp des électeurs, il termine ainsi « je compte sur vous comme vous pouvez compter sur moi. ». Bien que les délais soient très court, le chemin est encore long, mais d’après le dernier sondage paru le RN et le NFP se tiennent à 1 point, Renaissance est à dix points derrière, LR à plus de 20 points à la traine. Mais ce n’est qu’un sondage.

Il n’empêche que le marché de la Trèche est un marché local de valeur et de bonne tenue.

Gilles Desnoix