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lundi 24 mai 2021 à 19:07

Élections régionales : Bastien Faudot, tête de liste régionale du Temps des cerises à Montceau

La centrale de Lucy au cœur des échanges





 

Ce samedi après-midi, Bastien Faudot, tête de liste régionales Le Temps des Cerises s’était rendu à Montceau-les-Mines, accompagné d’Emmanuel Maurel, député européen, de Denis Lamard, conseiller régional sortant en charge de la jeunesse et tête de liste départemental.

Étaient également présents lors de cette visite Richard Beninger, chef de file départemental de la France Insoumise et 3e sur la liste, Elena Berruet (4e sur la liste), Yanis Malot candidat de Montceau et Guy Flattot, candidat du Creusot.

 

Bastien Faudot avait entamé un véritable marathon dès le début de la matinée pour rencontrer d’abord Edith Gueugneau, maire de Bourbon-Lancy et ancienne députée, avant de se rendre aux thermes de la ville pour aborder le sujet du tourisme, du thermalisme et de l’attractivité du territoire.

En fin de matinée, il avait ensuite visité l’élevage des Cimes à Saint Aubin en Charolais afin d’entamer un débat avec des producteurs de viande charolaise.

 

La centrale de Lucy au cœur des échanges à Montceau-les-Mines

 

En début d’après-midi, le candidat était attendu devant l’ex centrale thermique Lucy afin de rencontrer le Président de l’ATCL (Association des Travailleurs de la centrale de Lucy) Fabien Cornille, et évoquer l’avenir du site qui a cessé d’être en activité depuis 2014. L’association est née en octobre/novembre 2020, prenant la suite d’une précédente association.

 

La météo n’a pas permis que les échanges aient lieu sur place. Et c’est au syndicat des mineurs que le candidat et le Président de l’association se sont retrouvés pour aborder le sujet de la reconversion du site et du projet insufflé par l’association sur l’hydrogène.

 

Ainsi Fabien Cornille a expliqué les raisons d’être de l’association : « Cette association est née car les pouvoirs publics ont indiqué dans un premier temps qu’ils ne mettraient pas de fonds pour les études. L’idée était aussi d’avoir un cadre juridique pour agir. »

 

Aujourd’hui, l’association rencontre à présent le soutien de l’Agence Ecosphère, agence de développement économique de la CUCM. Celle-ci accompagnée de l’Ademe participent au montage d’un dossier pour obtenir des fonds pour réaliser une étude de faisabilité d’un projet permettant la reconversion du site. C’est le cabinet Berim qui réalisera cette étude. Après une étude d’opportunités, il est maintenant question de réaliser une étude de faisabilité sur un projet portant sur la production d’hydrogène et de méthane, un projet de 30 millions d’euros.

 

L’hydrogène pour revitaliser le site de Lucy ?

 

Le Président a indiqué que le point noir du projet porte sur le fait de trouver un consommateur vapeur afin de rentabiliser plus rapidement les investissements. En moyenne, il faut compter 10 à 20 années pour les amortir.

Le projet s’il devait aboutir pourrait permettre la création d’une cinquantaine d’emplois au minimum.

Les applications pourraient être multiples : la vapeur pourrait servir pour une papeterie par exemple. Une première rencontre avec Michelin avait eu lieu avec le précédent directeur du site de Blanzy. L’étude de faisabilité aura pour objectif de trouver les opportunités de débouchés pour l’hydrogène, le méthane et la vapeur donc. Le Président de l’association ATCL ne doute pas qu’il y en ait, rappelant que l’hydrogène a le vent en poupe actuellement.

Au cours des échanges avec les candidats de la liste Le Temps des cerises, Fabien Cornille a apporté des éléments techniques, expliqué les besoins en bois du projet. L’hydrogène pourrait potentiellement être utilisé par des camions poubelles au sein de la CUCM. M. Vaison transforme actuellement un moteur de camion afin d’utiliser de l’hydrogène.

Les ressources en bois dans la Région sont jugées suffisantes pour le projet.

 

Encore trois personnes salariées de la centrale de Lucy

 

Si la centrale de Lucy a fermé ses portes, celles-ci comprend encore trois salariés qui devraient être licenciées en juin prochain. Avant la fermeture du site, ce sont environ 70 personnes qui y travaillaient. En 2016, un plan de départ a été mis en place par la société propriétaire du site. De nombreuses personnes ont acceptées de partir travailler sur les autres sites de l’entreprise, ces mêmes sites qui aujourd’hui ferment également. Fabien Cornille a dénoncé les méthodes de sa société. Au total, ce sont 249 suppressions d’emplois sur le gaz et l’énergie qui ont lieu « sans démanteler les sites et sans chercher de solutions » a-t-il ajouté.

 

Les candidats des Temps des cerises ont écouté avec beaucoup d’attention dénonçant eux-aussi les pratiques de cette entreprise.

Pour Fabien Cornille, l’objectif de l’association est de créer une structure où mes investisseurs auront chacun des parts, mais ne pourraient pas avoir le pouvoir.

 

Emmanuel Baurel appelle à la vigilance sur les projets industriels

 

Poursuivant sur les projets industriels, Emmanuel Baurel a évoqué les projets politiques qui ont tendance à privilégier les privatisations quand tout va bien et à socialiser les difficultés. Il a appelé à la plus grande vigilance et a évoqué la production d’énergie en France.

 

Bastien Faudot pour sa part a indiqué qu’en cas d’élection il serait prêt à mettre 100 millions d’euros sur la table pour remonter un fleuron industriel qu’il s’agisse de la fonderie au Creusot ou de sites industriels à Belfort. L’occasion de rappeler : « L’industrie est très largement engagée dans les nouvelles technologies avec des métiers valorisant et mieux rémunérés en moyenne que d’autres métiers ».

 

Bastien Faudot a aussi rencontré les candidats de sa liste de la CUCM avant de reprendre la route.

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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