Législatives 2012
La réaction d'Édith Gueugneau, candidate de la majorité présidentielle
Fière, Édith Gueugneau
salue le travail de son équipe
Édith Gueugneau ne sera pas la première femme députée de Saône-et-Loire… Avec 52,81 % dans le Charolais, et plus de 2 600 voix d’avance sur Jean-Marc Nesme, le député sortant, c’était pourtant bien parti. Mais elle devra partager ce titre honorifique avec l’autre grande gagnante de la soirée, Cécile Untermaier dans la 4e circonscription. Le PS réalise le grand chelem sur le département et place deux femmes sur les bancs de l’hémicycle !
Que du bonheur pour l’élue socialiste qui réagit, à chaud, quelques minutes après son élection…
Ce soir, la candidate avait choisi de rester à Bourbon-Lancy, dans son fief, pour suivre les résultats. Entourée des siens, de son suppléant, Christian Bonnot, de son équipe de campagne et des militants, Édith Gueugneau a pu savourer sa victoire comme il se doit. Mais cette victoire, tient elle à préciser, « c’est surtout celle des militants qui ont toujours cru en moi et m’ont soutenu dès le début. Ensemble, nous avons convaincu les électeurs. Nous avons travaillé pour cela en allant sur le terrain. En parlant avec honnêteté, en respectant les gens aussi qui avaient envie de renouveau après les quatre mandats du député sortant. »
La toute nouvelle députée ne cache pas non plus sa « grande fierté » d’être l’une des deux premières femmes à ce poste en Saône-et-Loire. Le département n’en avait jamais eu, le voilà avec deux députées d’un coup, d’un seul :
« De ce point de vue, c’est aussi une vraie victoire, une belle façon de trouver l’équilibre sur notre territoire avec cette parité. » Un territoire qu’elle va maintenant défendre à l’Assemblée nationale en proposant un programme de relance, un programme dynamique : « Je vais porter les engagements que j’ai défendus tout au long de cette campagne et défendre les valeurs de justice sociale dans des territoires qui ont beaucoup souffert. »
Pour le moment, Édith Gueugneau n’a pas encore prévu de déplacement en tant que parlementaire – « Je me concentrai surtout jusqu’à maintenant pour faire une bonne campagne » -, mais elle assure qu’elle va vite se mettre dans la peau d »une députée pour porter ses engagements. Et pour cela, la vice-présidente du Conseil régionale va commencer par quitter son mandat de vice-présidente du Conseil régional.
Delphine CRESSON