Communiqué : 

« Aurélien Dutremble, député de Saône-et-Loire, n’a pas tardé à interpeller par écrit la nouvelle ministre de la Santé sur la situation alarmante des femmes enceintes du bassin autunois, privées de maternité depuis la fermeture du site d’Autun en décembre 2022.

Depuis cette décision technocratique, les futures mères sont contraintes de parcourir des dizaines de kilomètres pour rejoindre les maternités du Creusot ou de Beaune, déjà saturées.

Cette situation constitue une rupture manifeste d’égalité territoriale et met directement en danger la santé des mères et des nouveau-nés.

En Saône-et-Loire, 14 % des femmes vivent désormais à plus de 45 minutes d’une maternité, contre 7 % en moyenne nationale, un taux qui a doublé en dix ans.

Les dispositifs transitoires mis en place (centre de péri-maternité, SMUR obstétrical, hébergements provisoires) demeurent largement insuffisants et ne remplacent pas une véritable offre de soins de proximité.

Le député de l’Autunois-Morvan exige, dans sa question écrite publiée le 4 novembre 2025 au Journal officiel, une réponse immédiate du Gouvernement et avance des solutions concrètes : la réouverture pure et simple de la maternité d’Autun ; ou, à défaut, la création d’une maison de naissance ou d’une unité d’accouchement autonome rattachée au centre hospitalier de Chalon-sur-Saône.

« Les femmes de Saône-et-Loire ont les mêmes droits que toutes les Françaises. Elles ne sont pas des sous-citoyennes. Ce qui se passe à Autun est une honte nationale ! Il n’est pas admissible de demander, depuis trois ans, à des femmes d’aller accoucher loin de chez elles, parfois seules, dans l’angoisse et la précipitation. Ce n’est pas ma conception du service public. Je ne m’habitue pas à cette situation, je reste révolté. L’ARS et les technocrates de Dijon doivent comprendre qu’on ne peut pas vivre sans maternité.

À l’époque, le maire d’Autun comme mon prédécesseur à l’Assemblée nationale n’ont pas brillé par leur engagement dans ce dossier, comme dans d’autres. Ils ont manqué de courage et tourné le dos à la santé des habitants.

Pour ma part, ce dossier n’est pas clos : je continuerai à me battre, car beaucoup d’habitants m’en parlent encore et refusent de baisser les bras. », déclare Aurélien Dutremble, lui-même père de famille, profondément attaché à la défense du service public de la santé et à l’égalité d’accès aux soins. »