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mardi 9 septembre 2025 à 17:09

Opinion



 

 

Communiqué :

« Après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2022, la chute du gouvernement de Michel BARNIER fin 2024, c’était lundi après-midi au tour de François BAYROU d’engager la responsabilité de son gouvernement devant les députés.

En responsabilité mais sans grande illusion, les Républicains avaient accepté de participer au gouvernement. Ils ont accompli avec beaucoup de mérite leurs missions et obtenu de belles avancées et des résultats à la tête des ministères de l’agriculture et de l’Intérieur mais force est de déplorer que les politiques qu’ils souhaitent développer se heurtent à des oppositions internes. En témoigne la difficulté pour Bruno RETAILLEAU de remettre en cause les privilèges exorbitants et inacceptables découlant des accords du 27 décembre 1968 accordés aux ressortissants Algériens en France.

En nommant à Matignon le centriste François BAYROU, Emmanuel MACRON a commis une erreur de casting. A l’image d’un Premier ministre perdu dans les feuilles de son discours de politique générale, François BAYROU s’est égaré dans toute une série de décisions politiques que j’ai combattues : hausse des franchises médicales, baisse des remises sur les médicaments génériques, suppression de deux jours fériés pour les travailleurs, appauvrissement des retraités. Ce sont toujours les mêmes qui paient. Cela suffit !

Nous avons présenté un contre-budget réduisant drastiquement les dépenses de fonctionnement de l’Etat et des centaines d’agences et autres structures qui siphonnent des milliards de crédits publics et proposé des mesures à même de stimuler la création de richesse, la compétitivité des entreprises, libérer le travail. Mais, aucune de celles-ci n’a été retenue ; c’est finalement un budget aussi injuste qu’inefficient qui a été présenté par le Premier ministre, demandant une fois de plus à la France qui travaille de payer l’addition.

Dans ces conditions, en mon âme et conscience, dans une totale liberté de vote réaffirmée par Laurent WAUQUIEZ, Président de notre groupe, la Droite républicaine, j’ai refusé d’accorder ma confiance à un premier Ministre à ce point discrédité, qui n’a jamais obtenu celle des Françaises et des Français, lesquels sont 84% à lui manifester leur défiance ; j’ai refusé d’accorder ma confiance à une politique économique et sociale néfaste, résignée à un déclin tranquille de mon pays.

Je ne pourrai jamais accepter une telle perspective. Le sursaut de la France est possible, toute son histoire en témoigne.  Il faut maintenant tourner la page BAYROU et comme le demande Laurent WAUQUIEZ, changer de méthode. Mettons-nous autour de la table, définissons un programme de travail établissant des actions prioritaires attendues par la grande majorité des Français. Agissons au service de la France, pour le bien des Françaises et des Français. »

 

Josiane Corneloup, députée de Saône et Loire

 

 

 






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