Elections législatives – 5ème circonscription de Saône et Loire
« Merci de nous donner votre énergie. Vendredi à minuit, la campagne du 1er tour sera terminée. Il vous reste 2 jours pour dire du bien de nous », ainsi conclut Sébastien Martin lors de la réunion publique organisée ce mercredi soir à la salle de l’E.V.A de Blanzy devant une centaine de sympathisants.
La conseillère départementale Sophie Clément en ouverture de cette réunion publique a vanté les qualités du binôme S. Martin – L. Duparay, candidats pour l’élection législative partielle dont le 1er tour se tiendra ce dimanche 18 mai 2025.
Elle souligne le pragmatisme de S. Martin avec qui elle travaille depuis plusieurs années au sein du Conseil Départemental. « Il prend les bonnes décisions et sait s’entourer des bonnes personnes. Il est capable d’écouter. Je soutiens cette candidature qui a les qualités pour la députation ».
Le président du Conseil Départemental de Saône et Loire André Accary, toujours présent, confirme son soutien à cette candidature. « S. Martin coche toutes les cases : nationales, régionales et locales ». Il a rappelé le rôle actif de S. Martin dans la renégociation du chantier de la RCEA. « On est sur du factuel. On aura un autre dossier national, le retour des 4 gendarmeries promises sur le département. Il faudra se battre pour faire appliquer ce qui a été décidé. Il portera la voix du département à Paris ».
Le suppléant Lionel Duparay revient sur son parcours aux Arts et Métiers de Cluny. J’ai suivi une formation académique et humaine porteuse de valeurs : fraternité, bienveillance et écoute, ce qui guide l’action politique.
Il salue Marie-Thérèse Frizot, élue montcellienne et conseillère départementale, sa compagnonne de route, qui respire la franchise et l’écoute, des valeurs qui expliquent sa candidature aux côtés de S. Martin.
Un salut également à Guy Souvigny, élu montcellien, vice-président à la CCM, « un fidèle de la 1ère heure ».
« Je suis un gaulliste social, dans un état d’esprit d’ouverture, prêt à des alliances mais sans se fondre dans un magma. Cette candidature, c’est affirmer être de droite.
« Le pouvoir isole. Certain pratique le pouvoir en solitaire. Je suis présent dans la vraie vie. Vivre le quotidien de la population, de ceux qui m’ont élu et les autres, au service de tous ».
Sébastien Martin remercie les habitants du bassin pour leur accueil.
« Cette campagne m’aura changé. J’ai ressenti ce que devait être le rôle d’un député, être au service des habitants d’un territoire : il y a une réelle attente. Cela nous oblige de respecter la confiance que les électeurs placeront en nous.
De Chalon à Montceau, il y a une cohérence, une culture populaire et industrielle, illustrée par la capacité à accueillir l’autre ».
Le candidat remercie le président Accary, souligne les soutiens du sénateur Fabien Genet, de l’ancien député Dominique Juillot, …
Il revient sur les raisons de sa candidature. « Etre un député de la Nation qui s’inscrit dans l’Histoire, ce n’est pas rien. Il faut un député à la hauteur des attentes.
Le député sortant, A. Sanvert, lors du débat télévisé de dimanche dernier, répondait la plupart du temps à chaque question « ça dépend ». Il faut lui dire que le bouton « ça dépend n’existe pas à l’Assemblée Nationale. On a vu tomber les masques de l’incompétence de Sanvert. On a l’occasion de changer de député. Elire un député RN n’a servi à rien, aucun relais pour les maires, aucun dossier porté, les électeurs ont été trompés ».
« Fidèle, j’appartiens à cette famille de droite forte capable de parler à tous. C’est une campagne qui réunit notre famille des républicains. Une certaine candidate a eu 3 cartes en 3 ans », ironise S. Martin. On a souffert d’avoir des députés hors sol ou des députés aux ordres.
Il assure qu’il mettra au service du territoire sa méthode et son savoir-faire pour la réinsdustrialisation de la circonscription.
Il annonce qu’il ne sera pas possible de revenir en arrière pour l’âge de la retraite et qu’il sera impossible de s’en sortir en travaillant moins.
« Il y a trop de lois. Il faut déjà faire appliquer les textes qui existent et ne pas faire de normes supplémentaires ».
Sur la sécurité, il note l’opposition du RN lors du texte contre le narco trafic concernant la possibilité pour la police de consulter les messageries cryptées, le RN qui revendique plus de sécurité et de sévérité. Il est partisan de la mise en place d’un circuit court de la justice.
Il soutient l’ouverture de MSP U, des maisons de santé pluridisciplinaire universitaire qui permettent la venue d’internes dans les territoires désertifiés.
Il poursuit sa prise de parole en évoquant « la laïcité qui ne se négocie pas ».
« Il faut sortir la religion du débat politique. Faire de la politique c’est convaincre avec des arguments concrets, la religion c’est autre chose ».
Le candidat termine son propos : « Un député et un suppléant de terrain, la voix de tous, un projet pour tous les habitants ».
J.L Pradines