Communiqué :

« « Le réarmement de nos services publics, c’est le réarmement de notre école », clamait Gabriel Attal en janvier 2024. Emmanuel Macron avait indiqué que l’école était son « domaine réservé ». François Bayrou, qui a commencé sa carrière comme professeur, a été ministre de l’Education de 1993 à 1997. L’actuelle titulaire de ce portefeuille ministériel, Madame Elisabeth Borne, a elle-même été Première Ministre. Tout devrait donc être réuni au sommet de l’Etat pour que la situation de l’Education nationale s’améliore. Il est malheureusement à craindre que ce ne soit pas le cas en Saône-et-Loire.

Plus d’une soixantaine de classes seraient menacées dans notre département pour septembre 2025. Ce chiffre constitue une très mauvaise surprise alors que les syndicats estimaient le chiffre à 40. Les fermetures de classes concernent des villages et des petites communes mais aussi des villes plus importantes. Trois fermetures d’écoles seraient également au programme.

Avant la réunion du conseil départemental de l’Éducation nationale prévue ce 20 février, à laquelle participeront notamment les maires des communes concernées par une potentielle fermeture de classe, il est urgent pour l’Education nationale de tendre la main à notre territoire. Alors que les socialistes ont obtenu le maintien de 4000 postes dans l’Education nationale lors des négociations du budget, le maintien d’un décalage avec la situation observée sur le terrain constituerait un signal incompréhensible. »

Jérôme Durain, Sénateur de Saône-et-Loire