Après le scrutin présidentiel de dimanche, Jean-Marc Nesme, député-maire de Paray-le-Monial, président du Syndicat mixte du Pays Charolais-Brionnais et candidat aux prochaines législatives, communique :

« Je souhaite à François Hollande avec qui je suis entré, la même année, à l’Assemblée nationale, pleine réussite car sa réussite sera celle de la France.
Les crises internationales et les médias nationaux ont emporté Nicolas Sarkozy et l’Histoire retiendra son énergie pour protéger les Français contre ces crises à la violence inouïe.
J’ai beaucoup apprécié la belle image de respect mutuel que les deux présidents ont donnée, le 8 mai. La Nation en sort grandie après tant d’attaques répétées contre la personne de l’ancien Président de la République.
Dans la circonscription de Charolles, je note que le nombre de bulletins blancs, plus de 3 000, n’a jamais été aussi élevé. Il se
pose à nouveau la question de la définition constitutionnelle du bulletin blanc. Une réponse devra y être apportée quant à leur
comptabilisation dans les suffrages exprimés.
Je note aussi que dans notre circonscription de Charolles, les forces politiques sont quasiment à égalité.
Ce qui fera la différence lors des élections législatives, forcément plus locales, sera l’expérience, les grands thèmes sociétaux et
surtout les ambitions et les projets concrets pour notre territoire.
Les bla-bla passe-partout seront rejetés.
Ce sera, aussi, l’autonomie d’action par rapport aux états-major de parti, c’est-à-dire la seule prise en compte des besoins réels du territoire.
Ce sera de savoir si le futur député agit par procuration pour le compte d’un tiers ou s’il est le porte-parole de son seul territoire.
Ce sera de savoir s’il est en service commandé pour le compte de l’état-major parisien de son parti ou s’il doit d’abord rendre des comptes, c’est-à-dire des résultats au seul bénéfice des habitants de sa circonscription.
Je sais, par expérience, qu’au delà des évolutions politiques nationales, les enjeux d’une circonscription sont toujours là et qu’il
importe, quelque soit le pouvoir en place à Paris, de les prendre à bras le corps, en agissant librement et avec autorité c’est-à-dire en n’étant pas soumis à des consignes partisanes mais dans le seul intérêt des habitants de son territoire. »