Mercredi matin, une délégation de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer) représentant RFF (Réseau Ferré de France), a rencontré le maire, Maurice Foret, et le conseiller général, Jean-Paul Drapier, afin d’évoquer le projet de RFF qui est de remplacer le viaduc de chemin de fer, qui passe au dessus de la Loire.

Lionel Jodin, chef de projet à la SNCF, a rappelé que le viaduc, qui mesure 287 mètres, a été construit en 1865. Il arrive donc en fin de vie.
En ce qui concerne les piles qui soutiennent le tablier, elles ont fait l’objet d’une réfection il y a une vingtaine d’années et seront conservées.

Profitant de cette réflexion sur les travaux du viaduc, Maurice Foret a émis l’idée d’un prolongement de la voie verte sur la deuxième moitié du tablier afin de sécuriser les randonneurs. Car actuellement, ils traversent la Loire sur le pont routier aux côtés des poids-lourd et des voitures.

« Aujourd’hui, la SNCF ne peut se prononcer sur la faisabilité de cette voie verte, car le projet de RFF, explique Reynald Bégin, c’est de remplacer le viaduc et non de le restaurer. Certes, l’enveloppe est plus élevée, mais on travaille là pour les 150 ans à venir. »

Le budget est de l’ordre de 8 million d’euros et le calendrier prévisionnel est fixé comme tel : 2014 pour le compte rendu de l’étude AVP (avant projet) et 2018 pour l’ouverture des travaux.

L’étude AVP portera sur des relevés topographiques qui prendront en compte toutes les problématiques touchant à l’environnement, Natura 2000, la Loire, le tracé de la ligne actuelle et pourquoi pas la faisabilité de la voie verte.

Mais pour pouvoir concrétiser le projet de cette voie verte traversant la Loire par le viaduc de chemin de fer, Maurice Foret a besoin du soutient des deux Conseils généraux de l’Allier et de la Saône-et-Loire.