Suite à la non reconduction par l’Agence régionale de santé de l’autorisation de pratiquer la chirurgie à Paray-le-Monial en octobre dernier, la direction de la clinique avait déposé un recours en référé au tribunal d’administratif de Dijon. La réponse est tombée le 21 novembre : la décision de l’ARS a été validée.

Vendredi en début d’après-midi, le personnel était en assemblée générale à huis clos avec la direction. L’objectif était de faire le point sur la situation et surtout d’annoncer au personnel présent que la chirurgie ne pourra pas redémarrer.

Le groupe Vitalia pris de cour n’a pas pu annoncer la suite à ses salariés qui sont toujours payés. Mais toutes et tous sont dans l’incertitude quant à leur avenir. Après le choc de l’annonce, ils pensaient qu’il restait un espoir avec le recours. Comme le dit Florence Bouillot représentante du personnel, « on aurait pu attendre une réaction de la ministre de la Santé Marisol Touraine ou même de notre élu du département Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, mais aucun signe n’est venu de Paris. »
Les salariés attendent maintenant des nouvelles du groupe Vitalia dans les jours à venir pour savoir ce qu’ils vont pouvoir faire, au niveau du reclassement, mutation, formation. Le changement de région n’est pas simple à faire quand toute leur vie est dans le bassin charolais.
La directrice Jany Rulfo, nous a confirmé que « les médecins de la clinique ne voudront pas travaillés à l’hôpital et partiront donc de Paray-le-Monial ».
Alors que deviendra la clinique de La Roseraie, les bâtiments, avec les libéraux ou même le laboratoire d’analyses, qui occupent les locaux de la Semcoda de Bourg ? L’hôpital sera-t-il capable d’absorber les 90 lits de la clinique. Et que feront les services de l’État pour cela ? C’est un coup dur pour le secteur médical. L’avenir nous en dira plus…