Saint-Micaud, Jully-lès-Buxy : Les tribulations d’un chineur douché
Vide-greniers mouillés
5 heures 30, la pluie cesse et mon moral sort de mes chaussettes. Bien équipé d’un capuchon et d’une casquette, me voilà en route pour Saint-Micaud, charmante bourgade dont les membres du Comité des Fêtes organisent un vide-greniers. Comme je l’imaginais, les exposants ne sont pas aussi nombreux que prévu, météo oblige. Cependant, les stands sont bien achalandés et attendent de pied ferme les courageux chineurs et autres collectionneurs. Il y a débat animé sur le prix d’un broyeur de branchages . Les élèves de l’école communale ont leur propre point de vente.
8 heures, une pluie fine débarque sur Saint-Micaud mais personne ne bronche, Je décide de me rendre à Jully-lès-Buxy, où le déballage à travers le village a bonne réputation. Et là, surprise : il y a une bonne centaine de stands en tout genre. Mais ma joie est de courte durée ; la pluie arrive et les gens couvrent les marchandises avec des bâches. Difficile de chiner en essayant de deviner ce qui se cache dessous !
9 heures, la pluie redouble et le départ est donné : les premiers exposants remballent tout dans les véhicules. Certains sont fort déprimés.
Par acquis de conscience, sur le chemin du retour, je repasse par Saint-Micaud pensant y trouver la place désertée. Mais non, la pluie a quitté les lieux, les exposants sont toujours là et le nombre des visiteurs a nettement grossi. Je rencontre Hervé, un autre passionné qui vient de dégoter une magnifique tête de cerf, absolument parfaite et pour un prix défiant toute concurrence. Du coup, il m’offre un café pour fêter ça ! A la buvette, on prépare la dégustation de viande charolaise qui aura lieu à midi.
Je reprends la route de mon domicile, les rues du Bassin-Minier ont bien séché. Mais je médite sur le sort des pauvres organisateurs qui, cette année ont bien du mal à trouver une fenêtre météo favorable pour alimenter les caisses de leur association.
Propos recueillis par Marie Kratz.