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vendredi 3 juin 2022 à 05:01

Politique – Election législative 2022



 



Jeudi soir, la salle du centre nautique a failli être trop petite pour la réunion publique de Gilles Platret. En effet, plus de 140 participants attendaient le candidats LR et son suppléant, Lionel Duparay, pour une réunion publique.


Au pupitre, Lionel Duparay ouvre la réunion. Tout d’abord, il rend hommage à Eric Dubreuil, avec qui il a partagé un bout de chemin en politique, pour sa loyauté, sa cohérence et sa constance.
Il se dit honoré de cette suppléance dans cette période trouble : « La droite doit se reconstruire. Je crois en notre nouveau couple pour sa complémentarité territoriale, nourri d’expériences locales diverses qui apportent à ce binôme un équilibre.

 

Nous sommes des élus de terrain. G. Platret a connaissance des sujets, du quotidien. C’est utile pour faire des lois qui correspondent au terrain, être proche des gens avec une vision du territoire ».

Puis il adresse un message à ceux qui seraient tenter de semer la discorde : « Il y a des équipes de foot de club et des équipes nationales. On joue ensemble en club et parfois contre dans les équipes nationales. C’est cette image que je veux laisser au département, à la ville où l’on a une majorité multiple ».
Son engagement aux côtés de G. Platret est basé sur la confiance qu’il a en l’homme et sa capacité à appréhender les dossiers.

 

Il dit son inquiétude concernant la politique annoncée du gouvernements avec les baisses de dotation de 10 milliards. « Sera-t-on en mesure d’avoir les moyens de mettre en œuvre le PPI nécessaire aux communes et au département, sans parler de la hausse des matières premières.
Même inquiétude pour l’OPAC et le livret A. Si rien n’est fait, dans 2 ans on ferme la porte.
Au niveau des EHPAD, on se fait taper sur les doigts si on a un taux d’encadrement supérieur à a norme sans mettre en péril l’équilibre financier de la structure. Ce sont des pseudo technocrates parisiens qui pondent des ratios…

tout comme le dépeçage de l’hôpital…On privatise l’hôpital public, voir le rachat de l’hôpital du Creusot !

Gilles s’est battu fermement pour l’angioplastie à l’hôpital de chalon. On affrète des bus, on fait des sit’in… Je veux la même chose pour Montceau ! C’est toute une population qui attend ! »

Il rappelle également sa position au C.A du Mecateamcluster. Un projet qui doit se développer avec le secteur de l’hydrogène, l’éclairage public, les fermes photovoltaïques, le projet autoconsommation collective, …

Il vante les vertus de « ce système écologique, économique et social ».

La sécurité, il pointe la défaillance de l’État : « Les collectivités compensent. Est-ce leur rôle, sur des sujets régaliens ?

Je compte sur Gilles pour s’emparer de tous ces sujets. Merci de venir à Montceau, pour ton expérience et ta pugnacité ! »

 

Puis, Gilles Platret enchaîne.

Il se dit heureux de se retrouver dans cette salle, où l’on a parlé souvent de politique. Il salue le sénateur Fabien Genet, « symbole de la victoire de l’unité. (la division est un poison lent »), les élus de Montceau-les-Mines et des communes voisines.
« Ma candidature est celle du terrain. Elle n’a de sens que pour porter la voix du territoire. Tout ceci ne vaut que si l’élu porte à l’assemblée les préoccupations des électeurs. Qu’on arrête les considérations hors-sol !

 

Macron a peut-être fait des choses correctes mais pas l’essentiel. Je n’ai pas changé pour suivre le Prince. Les ralliement présentés comme un trophée ne sont pas une bonne chose : voir quelqu’un changer de tout au tout pour un plat de lentilles, n’est jamais très bon… J’ai de l’estime pour les militants socialistes qui sont restés fidèles à leur parti !

C’est ce que j’ai trouvé chez Lionel : un élu enraciné ; le choix s’est imposé de lui-même. Il a mis 25 secondes pour me répondre.
Je n’ignore rien de la singularité de Montceau… Quand je construis mon conseil municipal, je ne demande pas la carte aux colistiers mais de l’engagement.

 

Nous sommes un binôme d’enracinement de terrain. Nous avons souffert de l’absence du député sur le terrain. Le député doit faire le lien. Attention, ne votez pas pour un parachuté !

On souffre des lois qui sont faites sous le coup de l’émotion pour éteindre un incendie médiatique ».

 

G. Platret indique qu’il pense que le président ne disposera pas de la majorité absolue à l’assemblée le 19 juin au soir et que la REM devra tenir compte des oppositions. « L’assemblée éteinte pendant ces 5 dernières années se réveillera. Ce sera le retour du débat parlementaire et c’est essentiel ! »

 

Puis il évoque la situation de l’hôpital de Montceau. « Il est hors de question qu’on laisse l’hôpital dans l’état où il est ».

Quand un projet de loi se profilera à l’assemblée, le candidat indique qu’il provoquera des réunions pour échanger avec la population.

Concernant les travaux sur l’hydrogène, il explique qu’il ne faut pas laisser passer le train et avoir la claire conscience.

 

« Il n’y a pas de fatalité à décroître. Il n’y a jamais eu autant de crises en même temps : climatique, sanitaire, le retour de la guerre en Europe, le choc inflationniste, le communautarisme et la montée de l’islamisme, …

Si les enjeux ne sont pas dénoués, on risque le déclassement.

 

Si on ne répond pas à la crise du pouvoir d’achat, en ciblant les aides, en prenant en compte le reste à vivre, les personnes des classes moyennes vont basculer dans la précarité.

Il faut défiscaliser les heures supplémentaires, verser les allocations dès le 1er enfant. La famille est un pilier qui évolue et qui doit être aidée.

 

La lutte contre l’islamisme. On m’a présenté comme un chasseur de musulmans.
Je n’ai aucun souci avec la religion, avec ceux qui croient, ceux qui prient, quel que soit leur dieu. Je n’ai pas de problème avec la foi.
Mais certains arrivent avec un projet politique. La France en 1905 a instauré la séparation de l’Église et de l’État. On doit réussir à faire la même chose. La force de la foi n’est pas un outil de conquête ».

 

Il évoque l’affaire de Grenoble sur le burkini.
« Comment dans ce pays qui a fait la Révolution, on peut tolérer qu’une femme soit obligée de porter ce symbole de soumission à l’Homme ?
Les catholiques ont accepté la loi de 1905. L’islam doit le comprendre. Pas d’empiétement du religieux sur le public. Attention, ne soyons pas naïfs, respectueux des convictions mais méfiants !

 

Puis, il aborde l’immigration. Selon G. Platret 400 à 500 000 étrangers entrent en France chaque année en raison de la pompe aspirante du regroupement familial. « Je ne suis pas xénophobe ni raciste ! »

Il pointe les enjeux qui reposent sur l’éducation nationale. lire, écrire, compter, sont les fondamentaux. Il indique qu’il faudrait passer un examen à l’entrée du collège pour évaluer les compétences des élèves. Tout le système éducatif fait péricliter le pays. L’ascenseur social ne fonctionne plus, le communautarisme grandit, … L’Ecole doit être exigeante…

 

Le système de santé… les soignants sont à deux doigts de la rupture complète.
Ils sont rincés. Il faut changé les quotas, revaloriser les salaires. On perd des vocations. Il faut mettre en place des formations de proximité et des formations continues. Il faut mettre la pression sur le ministère . C’est ce qu’on a fait avec l’ angioplastie à Chalon. C’est un combat ».

Pour conclure, « Soyez certain de ma détermination. Nous menons une campagne joyeuse, motivante. Il faut mobiliser. Celui qui l’emportera aura mobilisé ses propres électeurs. Votons, Faisons voter, il y a un chemin pour cette circonscription, pour la France ! »

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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