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mercredi 18 mai 2022 à 05:45

Politique – Elections législatives



 



La campagne des législatives est lancée…

Louis Margueritte , candidat Ensemble ( pour la Majorité présidentielle) de la 5ème circonscription, était en réunion publique, ce mardi soir à Saint-Vallier, au Centre René Rousseau .


Une réunion qui a rassemblé une douzaine de participants, dont Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau-les-Mines.

Le candidat s’est présenté seul : il faudra attendre jeudi pour connaître son suppléant (ou sa suppléante), nous a-t-il confié en préambule. (Pourquoi un tel suspens ?)

Le candidat Margueritte a débuté son propos en abordant le sujet du pouvoir d’achat. Un thème qui est la première préoccupation des Français qui s’avérera un enjeu très fort des prochains mois.

Au fil de ses discussions sur le terrain, il relate des exemples multiples de personnes rencontrées qui « n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Elles vivent comme une véritable injustice d’avoir un travail et de ne pas boucler le mois.

Il faut être le plus juste pour ceux qui doivent bénéficier des aides. C’est un vrai engagement du président pour ce nouveau mandat. C’est sur quoi il faut se battre avec le parlement, l’identification des bénéficiaires par un versement automatique des prestations : un grand chantier de justice sociale ».

 

Certains candidats prônent la baisse de la TVA, mais « ce n’est pas un bon choix.

L’augmentation des prix est nécessaire avec les différentes crises. Il s’agit de rémunérer, par exemple, les agriculteurs au juste prix pour qu’ils puissent vivre décemment. Il faut donc viser avec des mesures ciblées ceux qui sont en difficulté et pendant que les autres plus aisés peuvent absorber les augmentations.

Je serai celui qui portera le problème du pouvoir d’achat… Voilà quelques axes, et comment je conçois le rôle du député en étant à l’écoute des citoyens ».

 

Les retraites…

La réforme des retraites sera présentée dès le mois de septembre. « Une réforme nécessaire si l’on veut conserver notre système de retraite. Il faudra mieux l’expliquer qu’en décembre 2019… en prenant en compte la pénibilité, les carrières, longues, et un socle minimal de 1 100€ ».

Les salaires…

D’autres candidats souhaitent augmenter les salaires de 10 %. Ce n’est pas l’État qui règle les salaires et les augmentations. L’’Etat peut agir au niveau de la fiscalité des entreprises : il faut donc poursuivre la baisse de celle-ci et permettre ainsi aux entreprises d’envisager une hausse des salaires.

La circonscription est un territoire d’industrie, « un territoire qui a vocation à rayonner. On a privilégié l’économie de service et depuis 2 ans, on recrée de l’emploi industriel. Il faut mettre les bonnes personnes au bon endroit, une mise en cohérence. Les industriels demandent à investir dans l’outil de production sinon, elles terminent étranglées et déposent le bilan. Il faut recréer les conditions d’un environnement propice pour le développement de nouvelles opportunités créatrices d’emplois ».

 

« Face à ces dossiers difficiles, il faut se battre. Je serai ce député qui sera dans le soutien, l’influence, avec un carnet d’adresses !

Je prends des engagements sans promettre monts et merveilles. Ne pas s’économiser, être sur le terrain, face à la réalité, pour donner du sens à mon action ».

 

Puis, MC Jarrot a abordé le problème de la fracture numérique et des friches industrielles.

Pour sa part, il faut simplifier les procédure d’un point de vue digital. « On installe des EPN et ça ne suffit pas. C’est au niveau de l’Education qu’il faut agir. Ce n’est pas simplement une fracture générationnelle ».

Louis Margueritte partage le constat et pense qu’il faut des alternatives. « Tout ne se résout pas avec une appli et rien ne remplace le contact humain. On a commencé avec les Maisons France Services, mais il faut bien former les agents ».

 

M.C Jarrot poursuit : « concernant les friches industrielles, les actionnaires n’autorisent pas leur démantèlement. J’ai alerté depuis 4 ans le législateur. Il faut absolument légiférer pour régler ces problématiques. Quelle est votre position ? »

« On a un rôle de protecteur. L’État ne défend pas les actionnaires. J’ai mis la pression depuis 3 ans. Je le ferai sur le territoire de la circonscription. Je serai à vos côtés. »

 

Les déserts médicaux…

« J’ai déjà rencontré un tiers des maires du territoire. Ils sont près à faire beaucoup d’efforts pour accueillir des médecins : prime, logement, 35h, emploi du conjoint, … mais ça ne marche pas ».

L. Margueritte pense qu’il ne faut pas obliger les médecins. Il évoque la possibilité de vacations dans les communes déficitaires.

« L’hôpital Jean Bouveri, la cible de l’ARS Bourgogne. Il faut des hôpitaux de proximité et un système pérenne sans la menace d’une fermeture tous les trois mois.

Je crois à la puissance de l’intervention publique. Je serai un parlementaire aux côtés des collectivités.

On est en phase d’accélération de la campagne.

Dans les jours à venir, nous développerons une dizaine de thèmes de campagne en vidéo : la santé, le pouvoir d’achat, … »

Pour conclure, L. Margueritte semble lucide sur les futures échéances : « Ces élections législatives s’annoncent difficiles. Il faudra aller chercher les voix.

Cependant, rien de mieux qu’un député de la majorité présidentielle pour un territoire, plus d’accès à la décision. Macron est le meilleur pour conduire le pays avec Elisabeth Borne à la tête du gouvernement ».

 

J.L Pradines

 

 

 






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