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dimanche 8 mai 2022 à 06:06

Montceau-les-Mines : Conférence au syndicat des mineurs





Mercredi soir, au syndicat des Mineurs, Jérémy Beurier et Gérard Soufflet ont donné une conférence sur la résistance montcellienne de février 1944 au débarquement proposé par l’écomusée Creusot-Montceau.

 

Une conférence sur une période difficile de la Résistance montcellienne, située juste après les événements retracés dans leur livre Les Téméraires, à savoir, après les grandes rafles de février 1944 qui ont porté un coup violent à la résistance : une histoire neuve de la résistance appuyée par de nombreux documents, de recherches, de témoignages et de visites des lieux.

 

Malgré tout, plusieurs groupes de résistants du bassin minier restent actifs :

Le Mouvement Ouvrier de la Résistance de Blanzy (MORB), Francs Tireurs et Partisans (FTP) adultes, résistants polonais, …
L’objectif de cette conférence est de retracer les parcours de ces différents groupes, de pointer les personnalités qui ont joué un rôle majeur durant cette période de réorganisation territoriale et politique.

 

Pour ce faire, les deux conférenciers ont dans un premier temps fait le rappel des différents groupes de résistants en présence avant la vague d’arrestation de février 44 et leurs modes d’action.

La résistance gaulliste : 3 sources unifiées : les précurseurs du réseau belge Delbo-Phénix, leréseau Brandy et le MORB, mouvement ouvrier de résistance des mines de Blanzy.

La résistance communiste : de 39 à 42 : grande épuration, répression de la part des autorités françaises puis des allemandes. Fin 42, la reconstruction s’amorce.

Front national – fin 42 – Front patriotique de la jeunesse en mars 43 et organisation de femmes FTPF en octobre 43
En juillet 43, le PCF lance une organisation de jeunesse : les FTP de Saône et Loire, le FPJ.
En novembre 43, apparition des FUJP, filiation du CNR, pour lutter contre le STO
En janvier 44, des passages chez es gaullistes, actions radicales, incontrôlables, …
Les résistances polonaises : la résistance nationale, la résistance communiste (M.O.I)

Quelle est la situation après les grandes rafles ? Que deviennent les différents groupes et comment migrent-ils vers d’autres lieux ?

 

Les résistances communistes vont donc prendre le maquis avec dans un premier temps des directions différentes : Collonges, Saint-Bonnet de Joux, butte de Suin, …

Gérard Soufflet évoque la résistance des châteaux… avec les aristocrates militants paysans… pour finalement une migration vers Uchon, (la Tagnière, Charmoy, …) pour attendre et préparer le débarquement qui semble imminent.

 

Les gaullistes rescapés restent dans le bassin minier.

Le MORB passe entre les mailles du filet. L’organisation ville est décapitée.La résistance se met en sommeil…

Pour une reprise en main, il faut trouver des successeurs pour réorganiser la résistance et renouer les contacts avec les groupes isolés.

On assiste à la création de 4 groupes-francs à Montceau : Lattaud, groupe Robert Braconniers, groupe Jacques Robert Boeufnoir et groupe Edouard Troncy Henri

 

Il s’agit également de préparer le débarquement, de choisir des lieux pour les futurs maquis : régions boisées proches de Montceau.
Trois lieux semblent être retenus : Mont St Vincent, le Grand Baronnet et Marizy (Trembly). Il faut régler les questions du matériel et de l’armement… et organiser les parachutages…

 

Pour en savoir davantage, il faudra surveiller la sortie du prochain ouvrage de Jérémy Beurier et Gérard Soufflet afin de se plonger pleinement dans cette période de l’histoire locale.

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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