Dans ses propos liminaires du conseil municipal du 23 février, le Maire Alain Philibert a annoncé le rachat de l’Auberge de La Saule.

Le Maire indique qu’après un travail de longue haleine, plusieurs rencontres avec le propriétaire Yanus Atak, le dossier a avancé, sans envolées théâtrales qui n’apportent rien, sans faire de bruit… « J’aurai pu l’annoncer au kiosque ou à la salle Mandela, mais à quoi bon, on ne travaille pas comme cela ! »

Mr Yanus Atak a envoyé un mail pour confirmer qu’il vendait le bâtiment de l’auberge de La Saule à la ville…

« Pour en faire quoi ? Pour acheter, il faut un projet …

Nous sommes de plus en plus sollicités pour des demandes de salle de mariages, auxquelles nous ne pouvons pas répondre.

On pourrait donc faire une salle de réception dans une partie du bâtiment.

Dans un autre espace, des salles  pour les associations : réunions, locaux divers, … et également des rangements pour les services municipaux.
À l’étage, la rénovation de plusieurs logements pour les transformer en logements de secours dans le cadre du plan communal de sauvegarde, en cas de nécessité de relogements (accident sur la RCEA, incendies sur la commune,…)

Une décision, un projet pour aller chercher des financements. »

Un rachat à hauteur de 350 000€ tous frais compris avec un accompagnement financier de l’État. Les Domaines avaient estimé les bâtiments à 230 000€. Au prochain conseil municipal, le mercredi 6 avril, le maire indique que la majorité proposera un plan de financement.

S’adressant à Denis Baudot, » à un conseil précédent, vous aviez parlé d’expropriation. Ce sont des procédures longues et pas forcément assurées de réussir.

On a traité le dossier sans polémique, sans faire de bruit et on annonce les choses quand elles sont finalisées.

Il est facile de faire peur à la population, nous on va la rassurer.

En 5 ans, il ne s’est rien passé dans ce bâtiment : 3 réunions en tout. Nous aurons encore à travailler sur ce projet ».

Denis Baudot intervient… « Vous portez des coups sur les personnes qui se sont mobilisées, qui ont empêché Yanus Atak de faire ce qu’il souhaitait. Sans leur intervention, on n’en serait pas là ! »

Alain Philibert conclut le point : « Je n’en tire aucune gloire. Seulement la satisfaction du travail accompli et bien fait ! »

J.L Pradines