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mercredi 12 janvier 2022 à 05:42

Montceau-les-Mines : Manifestation pour la sauvegarde de l’hôpital public



 



Ce mardi 11 janvier, à l’appel de 5 organisations syndicales et 5 collectifs de professionnels et d’usagers, près de deux cents manifestants se sont rassemblés sur le parvis de la mairie avant d’entamer un défilé dans les rues de la ville.

Les différentes prises de parole qui ont ponctué ce défilé soulignent le manque de moyens de l’hôpital public et le besoin de se mobiliser pour défendre l’accès aux soins pour tous.

Les manifestants revendiquent une vraie augmentation par la revalorisation du point d’indice, des moyens humains et matériels à la hauteur des besoins des personnels et de la population, l’arrêt des fermetures de lits, le maintien de tous les services avec leurs spécialités, le respect de la réglementation du temps de travail et des temps de repos, de congés, la mise sous statut (stagiaire) de tous les contractuels (CDD, CDI) et la transparence sur les avancements de grade.

« Le Ségur de la santé est une opération d’enfumage qui a laissé sur le bas-côté bon nombre de professionnels… »

Concernant le centre hospitalier Jean Bouveri, Michel Prieur du CODEF : « L’hôpital se meurt… Il y a urgence… On continue à marteler nos revendications depuis plusieurs années, et le gouvernement poursuit la mise en place de son plan Santé 2022. Les soignants désertent l’hôpital public… »
Le CODEF n’est pas optimiste sur la nouvelle direction du GHT qui va intervenir en remplacement de Christine Ungerer : ce sera toujours pour appliquer la feuille de route de l’ARS. Le CODEF est bien décidé à poursuivre la bataille pour la mise en place d’un projet médical partagé avec le retour de la chirurgie ambulatoire.
Le CODEF appelle à la mobilisation générale…

Sur Autun, « c’est la même problématique. On supprime des lits… On est passé de 57 lits à 27 lits ! La direction ne nous écoute pas.»

Au centre de santé Filieris, on fait le constat : déficit de soignants, plus de dentiste, plus d’ophtalmo, il reste 3 généralistes sur 6.

À l’hôpital de Chalon sur Saône, il manque des médecins anesthésistes réanimateurs et en raison de la surcharge d’activités (ce qui s’explique par la fermeture des services dans les hôpitaux périphériques : chirurgie fermée à Montceau-les-Mines, par exemple…), plusieurs salles d’opération sont donc fermées. Une situation qui n’a rien à voir avec la COVID.

La diminution de l’offre de soins n’a jamais été aussi forte. Les usagers et les professionnels de santé sont dans le même bateau qui dérive dangereusement.
Les organisations syndicales déplorent l’attitude du gouvernement qui ne répond pas aux questions des professionnels et des usagers et ne semble pas vouloir prendre les choses en main pour remédier à cette situation catastrophique.

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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