L’entreprise Monnet basée rue du Petit Bois à Montceau-les-Mines, réputée pour ses chaussettes de sports plus précisément de ski et de randonnée, se lance dans la fabrication et la commercialisation d’une ligne de chaussettes pour tous, pour le quotidien.

Sachant que seulement 10 % des français se rendent au ski et que 100 % des français mettent des chaussettes, le marché qui s’ouvre devant l’entreprise laisse entrevoir de belles opportunités.

Avec un savoir-faire reconnu, apporter les mêmes qualités pour les pieds de tous les jours, du quotidien permet de toucher un public beaucoup plus nombreux.

La tâche qui reste à accomplir, est bien de le faire savoir et de communiquer sur ce nouveau segment.

Au niveau de la distribution, l’entreprise mise sur les achats en ligne sur son site.
(monnet-sports.com)

Le produit se présente en différentes matières : coton bio, laine mérinos, cachemire, lin/coton et s’inscrit totalement dans les objectifs de l’entreprise, des piliers de l’éco-responsabilité et du made in France.

Comme le souligne Daniel Porte, le président de la société, « il s’agit d’aller au bout de la démarche, sans faire de compromis, avec des matières premières de qualité pour une longue durée de vie et un confort irréprochable : renforts au talon, à la pointe, la présence de bandes élastiques, selon le modèle, qui maintiennent la chaussette sur le coup de pied, la cheville et le mollet. Sans artifice de mode ou de tendance, mais un seul credo, l’utilisation et le réinvestissement du savoir faire pour le plus grand nombre ».

Avec une gamme de prix entre 12 et 30€, un choix de quatre hauteurs, il s’agira d’adapter l’offre à la demande avec des modèles sobres, intemporels. Les dirigeants pensent que d’ici 5 ans, ce segment pourrait représenter un tiers du chiffre d’affaire.

L’entreprise de 23 salariés compte beaucoup sur le développement de ce nouveau projet d’ampleur, éthique avec une vision portée par des valeurs fortes.

Thierry Grzeskowiak, le directeur adjoint, ajoute : « On a le projet d’une chaussette brute, sans teinture, faisant fi de l’obsolescence programmée et qui s’adresserait à un public responsable. »

J.L Pradines