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jeudi 16 septembre 2021 à 05:20

L’attractivité du campus du Creusot pour les montcelliens



 



 

Le campus Sud-Bourgogne a débuté depuis quelques semaines à présent une nouvelle année universitaire que ce soit au centre universitaire Condorcet ou à l’IUT du Creusot.


A l’IUT du Creusot, ce sont ainsi 583 étudiants qui ont fait leur rentrée en deuxième année de DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) et en première année de BUT (Bachelor Universitaire de Technologie).

 

Parmi ces étudiants et étudiantes, 327 d’entre eux sont domiciliés en Saône-et-Loire, 142 au sein de la CUCM et une cinquantaine dans le sud de la CUCM (bassin minier).

 

Si pour certains jeunes du bassin minier le Creusot peut ne pas présenter beaucoup d’attractivités, pour d’autres en revanche, c’est une véritable opportunité d’avoir accès à une formation de qualité.

 

Kévin Jacob, 31 ans, aujourd’hui employé dans le bureau d’études de l’entreprise de Novium a débuté son cursus de formation à l’IUT du Creusot dans le cursus GMP (Génie Mécanique et Productique).

 

Il témoigne.

 

Ses trois premières années de formation au Creusot

Kévin Jacob a débuté son cursus en 2008 avec le DUT GMP. Il a poursuivi avec une licence professionnelle Construction et Fabrication par ordinateur (CFO). Il a effectué cette dernière en alternance. « Cela m’a permis de mettre de l’argent de côté pour mon école d’ingénieur » raconte-t-il.
Il a ensuite poursuivi son cursus en école d’ingénieur à Belfort à l’UTBM (Université de Technologie de Belfort Montbéliard).
Originaire de Montceau-les-Mines, c’est avec un bac S, Sciences de l’ingénieur avec spécialité maths qu’il est entré en DUT GMP.

« Il y a deux choses qui m’ont attiré :
– la proximité. Cela me faisait réaliser l’économie du coût d’un appartement
– pendant 3-4 ans, j’ai assisté aux journées portes ouvertes de l’IUT. Je savais que je voulais être dans ce domaine. Il y avait de très bonnes visites, de bonnes explications.

Je ne m’étais pas posé la question d’aller voir ailleurs. Il me semblait qu’à l’IUT du Creusot, on avait un cadre. Si je devais comparer avec le monde de l’entreprise, je vois l’IUT comme si c’était une PMPE. Tout le monde se connaît. A Belfort, je comparerais à un grand groupe. Chacun pour soi. C’est moins familial. » a-t-il expliqué.

La vie étudiante sur le campus du Creusot

Et au cours du cursus étudiant, la vie étudiante, les soirées jouent un rôle important de socialisation et aussi d’animation des groupes d’étudiants.

Pour Kévin, qui n’était pas un grand fêtard : « On faisait l’intégration. Cela se clôturait par une soirée étudiante en boîte de nuit. Je trouvais que c’était bien organisé. La soirée, c’était inévitable. Tout le monde y allait. On faisait d’autres soirées avec des amis, des petits groupes dans les bars. On se retrouvait entre nous dans les appartements aussi, parfois à une vingtaine. »

Sur le campus du Creusot, c’est bien souvent à l’initiative des étudiants et associations d’étudiants que des animations sont proposées, même si notre ancien étudiant reconnaît que pour d’autres étudiants venant de grandes villes, le Creusot pouvait sembler plus calme que Lyon.
« Mais cela ne me manquait pas, car je dépendais aussi de mon transport. Nous, on était bien… Tous fourrés ensemble. Je n’ai pas eu l’impression que cela nous manquait tant que cela. » se rappelle-t-il.

Les étudiants ont finalement construit ensemble leur convivialité au sein du groupe, et parfois avec d’autres comme avec des étudiants en Techniques de commercialisation.

Une qualité d’enseignements reconnue

Kévin Jacob est aujourd’hui pleinement satisfait de son parcours de formation : « J’ai toujours eu de l’admiration pour l’IUT. Si on est compétent dans notre métier, c’est grâce à l’IUT. A l’UTBM, on apprend des choses. On survole. On apprend à se débrouiller seul. Mais si je n’étais pas passer par l’IUT, je ne pourrais pas avoir les qualités au travail que je possède aujourd’hui. Mes bases, je les dois à l’IUT. 100% de l’effectif du bureau d’étude est passé par l’IUT du Creusot. C’est dire. » conclut-il.

Aujourd’hui résidant à Sanvignes, le montcellien n’oublie pas le chemin parcouru : son passage par l’IUT du Creusot pendant trois ans, puis l’intégration de l’UTBM avant de débuter sa vie active avec un premier emploi à St Eusèbe.
Il est employé depuis plus d’un an par l’entreprise Novium au sein du bureau d’étude et se dit pleinement satisfait de son parcours.

 

EM

 

 

 






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