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dimanche 18 juillet 2021 à 05:22

Nouvel épisode du « Voyage dans le passé de Montceau »…



 



La  rubrique » de M. Jacky Jacquet, un lecteur originaire de la Nièvre, et qui est tombé amoureux de la ville et de la région, dès son arrivée dans le bassin minier…

Pour mémoire : https://montceau-news.com/culture/522226-patrimoine-voyage-dans-le-passe-de-montceau.html

 

“Quel déconvenue ! Aux fidèles de cette chronique, Je dois des excuses et au moins une explication pour le flop de la semaine dernière.

 

Quelque défaut de pixels sur l’orthographe du titre d’une photo et Lucy est devenu Buey ! Ma petite « pépite » trouvée sur un site de photos anciennes s’est avérée n’être qu’une triste béchamel, rien de plus qu’ une n ième photo ( sans valeur particulière ) de Lucy puits pour lequel je ne manque assurément pas de cartes postales, je trouvais bien que ce chevalement en bois avait un air de famille avec le puits saint Eugénie si j’avais pris le temps de vérifier ….Mea culpa, Un grand merci pour vos commentaires aussi fondés qu’indulgents.

 

Pour « corriger le tir » voilà la bonne photo correctement intitulée »Lucy » .. Sans le timbre et surtout datée de 1903 ! Il en est de la quête des photos anciennes comme de celle des champignons : il faut toujours rester vigilent à ce qu’on ramasse dans son panier !
Manifestement les administrateurs du site de cette fort mal scannée se sont eux aussi pris les pieds dans le tapis : ça arrive même chez les gens honnêtes ; Ne m’est il pas arrivé de trouver la «centrale nucléaire » de Montceau (sic) à propos du réfrigérant là encore de Lucy !

 

Aujourd’hui très prudemment, je vous propose une réflexion à propos des chevaux : Une fois arrivé « en ville » on laissait sa carriole dételée au bord du trottoir ; Aujourd’hui, c’est en automobile ( invention 100 % française cocorico )** qu’on se rend en ville on met alors les clés dans sa poche pour aller dans les commerces mais ils ne pouvaient en faire de même avec les canassons où mettaient ils l’animal dételé ? A cette question existentielle toute bête mais pratique, aucune photo ancienne n’apporte un élément de réponse aucun cheval (hormis ceux attelés ) n’est visible en ville. Se promener avec son chien en laisse a toujours été de l’ordre du possible. Tellement moins discret et plus délicat avec son cheval ! A en croire Charles Trenet il pouvait le laisser ( pire encore oublié ) aux vestiaires « Monsieur, monsieur vous oubliez votre cheval » autre époque il est vrai qu’aujourd’hui si on oubli ses clés de voiture on ne va guère loin .Y avait il des écuries pour confier son cheval le temps de son absence ?

 

 

En 1769 le fardier de Cugnot fut le premier véhicule à se déplacer sans aucun animal pour le tirer puis en 1878 Amédée Bollé effectue le premier voyage Le Mans-Paris avec une voiture de sa conception et construction : « l’obéissante » ainsi nommée pour calmer les appréhensions de la police et des autorités à propos de ces véhicules sans chevaux( ni maitre?) ,il est vrai que lors des premiers essais, lancé à 4 km/h, faute de freins et de direction, Cugnot avait défoncé un mur de briques avec son fardier (ce qui la foutait plutôt mal pour une présentation ! ) Amédée Bollée comme Cugnot avaient recours à une machine à vapeur pour propulser son véhicule automobile, la très maniable obéissante était déjà dotée d’un volant, de roues avant directrices d’un différentiel, d’une suspension à 4 roues indépendantes, de commandes centralisées autour du volant d’une boite de vitesse qui lui permettait de rouler à environ 40 km/h et surtout avec ses deux moteurs en V sur les roues arrières elle pouvait gravir des pentes de 12% (quels progrès en 1 siècle!) à part les essuis glace, les feux de recul Bollée n’avait rien négligé.. Tout confiant dans son Obéissante, il se lance dans un voyage du Mans à Paris”

 

 

 

 

 

 

 






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