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vendredi 5 décembre 2014 à 17:42

L’Oreal-UNESCO pour les Femmes et la Science 2014 (Distinction)

Une jeune Givrotine parmi les 20 jeunes chercheuses française à recevoir une bourse !



Paris, le 4 décembre 2014 – Dans le cadre du forum-exposition « Osons la France, tous  visionnaires », la Fondation L’Oréal, en partenariat avec la Commission Nationale française pour  l’UNESCO et l’Académie des sciences, a mis à l’honneur les 20 jeunes femmes scientifiques récompensées en 2014 par le programme national L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la  Science.

 

En présence des personnalités du ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur  et de la Recherche, et de personnalités du monde scientifique et universitaire, Jean-Paul Agon,  Président Directeur Général du Groupe et de la Fondation L’Oréal, a remis les 20 Bourses  nationales 2014 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, à chacune de ces jeunes femmes  au parcours d’excellence, dont le talent et l’audace contribuent à faire avancer la recherche. Ces 20 Bourses ont été décernées respectivement aux doctorantes et post-doctorantes de ce beau  palmarès (10 x 15 000 € et 10 x 20 000 €) pour permettre à ces jeunes chercheuses prometteuses  de poursuivre leur carrière scientifique et de valoriser leurs travaux de recherche, à une étape  charnière de leur parcours.

 

Comme le souligne, Jean-Paul Agon : « Le parcours de ces jeunes femmes force l’admiration et nous  souhaitons les encourager à poursuivre dans cette voie, convaincus qu’elles contribuent à l’avenir  économique de la France et au-delà de ses frontières. »

 

Ces 20 jeunes femmes qui exercent leur talent dans les sciences du vivant et les sciences de la  matière ont été sélectionnées par un jury indépendant formé de 7 scientifiques de renom, présidé par le Professeur Philippe Taquet, Président de l’Académie des sciences. Le jury a tenu à  récompenser l’excellence scientifique, l’originalité de leurs travaux de recherche et leur capacité à  transmettre leur passion pour la science aux générations futures.

 

Pour la Fondation L’Oréal, ces 20 doctorantes et post-doctorantes incarnent l’avenir de la science et sont de réels modèles pour les jeunes filles qui souhaitent s’engager dans la voie scientifique. En  effet, aujourd’hui, moins d’un chercheur sur trois dans le monde est une femme. A travers ces  Bourses, la Fondation L’Oréal et l’Unesco mettent en lumière des femmes qui osent et incarnent la  détermination et la passion nécessaires pour changer le visage des sciences et faire progresser la  recherche.

 

Cet engagement de l’Oréal et l’UNESCO avec le programme Pour Les Femmes et la Science est  créateur de valeur économique et sociale. La science, moteur de l’innovation et du progrès, est un  vecteur de croissance économique dans le monde. Depuis 16 ans, la Fondation L’Oréal s’engage  pour la création de valeur sociale dans ce domaine en soutenant les femmes scientifiques à tous  les niveaux de leurs carrières.

 

Chaque année, le Programme remet 250 Bourses dans plus de 110  pays. Ainsi, depuis 1998, ce sont plus de 2 000 femmes qui ont ainsi reçu un Prix ou une Bourse à  travers le monde.

 

Boursières Docorantes

 

–  Marine Adlanmerini étudie les œstrogènes pour élaborer de nouvelles stratégies de contraception, de  traitement de la ménopause et de certains cancers.

 

– Lorène Champougny cherche à prédire quand et pourquoi une bulle de savon éclate pour tenter de  contrôler la structure des mousses solides.

 

– Elise Duboué-Dijon modélise l’interaction d’enzymes avec leur solvant afin d’optimiser la fabrication  de médicaments, la rendre plus efficace et économe.

 

– Hélène Dupuy développe la cosmologie de précision pour comprendre la formation des grandes  structures de l’univers.

 

– Claire Limoge-Schraen réalise le diagnostic de vulnérabilité sismique du patrimoine culturel baroque  des hautes vallées de Savoie afin de prédire les dommages du patrimoine ancien à grande échelle.  

 

– Suzanne Lutfalla étudie les matières organiques dans les sols pour atténuer les changements  climatiques et maintenir la biodiversité.

 

– Louise-Laure Mariani analyse les mécanismes moléculaires intraneuronaux des effets indésirables de  la L-DOPA, médicament référent dans la maladie de Parkinson pour élaborer un nouveau traitement.

 

–  Ninon Robin, paléontologue, étudie les animaux fossilisés en association pour comprendre les  relations entre espèces dans le passé.

 

– Isabelle Tristani étudie des équations qui modélisent des systèmes formés d’un grand nombre de  particules (un gaz par exemple) afin de comprendre des phénomènes naturels ou aérodynamiques tels  qu’une avalanche.

 

– Julia Wiktor étudie les matériaux nucléaires et les effets de l’irradiation pour améliorer la sécurité et  l’efficacité des centrales nucléaires.

 

Boursières Post-doctorantes

 

– Sandra Sanfilippo étudie les cellules souches du sang au cours du développement embryonnaire et  fœtal humain afin d’optimiser le traitement de certaines maladies du sang telles que les leucémies.

 

–  Sophie Carenco cherche à créer de nouveaux matériaux pour transformer le gaz carbonique en  matière première inépuisable et bon marché.

 

– Aurore Avarguès-Weber décrypte les mécanismes cérébraux à la base de l’intelligence de l’abeille  permettant une meilleure compréhension du cerveau humain et une amélioration de l’intelligence  artificielle.

 

–  Johanna Calderon étudie les conséquences neuropsychologiques des anomalies cardiaques et des  naissances prématurées pour améliorer la prise en charge des enfants opérés de malformations  cardiaques.

 

– Olivia Caramello développe des méthodes et techniques pour découvrir des liens entre les différentes  parties des mathématiques (l’algèbre, la géométrie, …)

 

– Céline Delloye-Bourgeois, étudie de nouvelles possibilités de traitement des tumeurs précoces de  l’enfant et a co-fondé les ateliers de la «La Science sans blues».

 

– Sara Martínez de Lizarrondo examine l’utilisation des microparticules comme pansements pour les  AVC hémorragiques

 

– Immaculada Martínez-Rovira étudie de nouvelles approches en radiothérapie pour améliorer le  traitement du cancer.

 

– Sophia Chen analyse l’interaction entre l’ion et la matière pour parvenir à produire de nouvelles  sources d’énergie propre.

 

– Daniela Zeppilli étudie les nématodes, une population sous-marine microscopique pour élaborer  une nouvelle génération de médicaments.

 

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