En préambule de la tenue d’un conseil d’administration de la SEMCIB ( Société d’Économie mixte pour la Coopération Industrielle en Bourgogne), le président Jean-Claude Lagrange  a convié la presse avec les actionnaires pour voir l’avancée des travaux du nouveau bâtiment, dédié à la formation.

Dans la continuité du premier bâtiment, la nouvelle construction de 800 m² avance à grands pas. Frédéric Debleds, directeur délégué du Mecateamcluster indique que les entreprises sont dans les temps. La réception des travaux devrait intervenir fin mai et l’inauguration serait programmée en septembre.

L’investissement de 1 million d’euros est justifié. En effet, les formations affichent « complet ». Ce projet d’aménagement s’inscrit dans le cadre du plan France 2030 « Partenariats pour la formation professionnelle et l’emploi » et sera subventionné à hauteur de 300 000€ par l’État.

La construction de ce bâtiment de deux niveaux, à haute qualité environnementale, structure bois-paille, est confiée à l’entreprise  Isovoo de Blanzy qui fabrique les éléments constructifs  partir de matériaux biosourcés. Isovoo a terminé la halle des sports à Génelard, travaille actuellement sur la nouvelle école du Bois du Verne et vient de signer un marché pour un chantier à Paris,  pour es ateliers de la Comédie Française.

Les prochaines semaines verront le coulage des dalles, la pose des menuiseries extérieures et de l’étanchéité et le bardage des façades.

Au rez-de-chaussée, il y aura  quatre salles de formation, un nouveau plateau pédagogique, des espaces de stockage. À l’étage, les adhérents de Mecateamcluster disposeront d’une zone dédiée avec des bureaux, des espaces de coworking et une salle de réunion.

« C’est un petit lego, à quatre personnes, on monte en deux semaines »

Jean-Claude Lagrange a évoqué rapidement la situation de l’entreprise Métalliance.

Il a précisé que la SEMCIB ne commente pas le lien entre Gaussin et Métalliance. Il informe que la SEMCIB achète 5 600  m² sur le site de Konecranes pour l’installation de Gama pour un bail de 3 ans, pour la remise en état de véhicules électriques. Le parking deviendra une piste d’essai. « On devrait évoquer également l’achat des 800  m² de bureaux ».

J.L Pradines