Montceau-les-Mines : à l’Embarcadère
Samedi 14 janvier à 18h 30, s’est déroulé le vernissage de l’exposition Henri Lamy dans la galerie Haute de l’Embarcadère.
Du 14 janvier au samedi 25 mars 2023, cette exposition intitulée « Vapeurs Toxiques » dédiée à la nature que l’homme maltraite.
Pour cette exposition d’hiver, les oeuvres d’Henri Lamy réchauffent l’atmosphère par ses grands formats et son univers aux effluves exotiques et colorées qui tranchent avec le climat et la morosité ambiante.
Jocelyne Buchalik, conseillère déléguée au patrimoine culturel explique que « L’Embarcadère se prête parfaitement à ces grands formats et ont bénéficié d’un parfait accrochage de la part de l’équipe de la structure, sous la houlette de Gilbert Curtil, dont ce sera la dernière, avant de faire valoir des droits à la retraite ».
Cet artiste français, peintre – performer, né à Lyon est né en 1985, vit entre Lyon et Manille (Philippines). Il expose dans le monde entier : l’artiste était absent ce jour se trouvant en Afrique du Sud.
En 2014, Henri Lamy réunit ses deux passions et expérimente une nouvelle forme d’expression corporelle : la capoeira-painting, une manière de se détacher du figuratif pour laisser place au mouvement.
Une expérience que les montcelliens en 2015 avaient pu partager avec l’artiste lors d’une performance aux Ateliers du Jour.
En 2015, il co-fonde avec Maïa d’Aboville la Taverne Gutenberg, une résidence artistique en plein cœur de Lyon dont la mission est de promouvoir la jeune création en cassant les codes entre l’artiste, le public et la galerie.
Toutes ces expériences, ces aventures artistiques dans les différents lieux, sont autant d’occasion pour l’artiste de mettre en avant ses valeurs dans son travail, où l’humain est au centre de tout.
L’élue conclut : « Ce soir, l’univers coloré d’Henri Lamy agit comme un baume apaisant pour apprécier la beauté de la nature ! »
Pascale Martinez, directrice du pôle Culture, ajoute « Henri Lamy est l’expression même d’un artiste libre. Il vit son art avec ses difficultés. La pertinence de ses voyages, la découverte de différentes cultures, lui offre la possibilité d’associer les arts. Bien dans sa tête, bien dans son corps ! »
J.L Pradines
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