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samedi 19 novembre 2022 à 06:00

Montceau-les-Mines : concert à l’Embarcadère



 

 

Ce vendredi soir, l’Embarcadère affichait « COMPLET » pour le concert unplugged d’Hubert-Félix Thiéfaine

Artiste indémodable, en dehors des cases et des clous, représentant   atypique de la chanson rock en France, Hubert-Félix Thiéfaine s’est attelé à un projet ambitieux : 2 années,  2 tournées,  2 formules différentes.


En 2022 : tournée acoustique et petite salle (Unplugged…) En 2023 : tournée électrique (…Replugged)

 

Certains le comparent à Iggy Pop, d’autres parlent de son écriture à la Léo Férré, mais pour les fans, Hubert Félix Thiéfaine, c’est simplement Thiéfaine, qui se suffit à lui-même, qui depuis 40 ans a accompagné nos vies, nos envies, nos accidents de vie, nos grands moments de solitude, nos joies et occasionné de belles rencontres.

 

Thiefaine en concert, unplugged, replugged ou un-re-plugged, bref en live, c’est toujours un grand moment incroyable, digne des grands .

L’artiste est toujours bien présent, même s’il semblait ce vendredi soir, aux prises avec quelques virus…

 

Il est 20h 40, quand la silhouette noire de l’artiste fait son entrée sur la scène de l’Embarcadère, saluée par une belle salve d’applaudissements. Accompagné de quatre musiciens, le navire est lancé, la musique et les textes « thiefainiens » envahissent la salle. Le constat est rapide : les musiciens qui accompagnent Thiéfaine sont carrément high level : Lucas Thiéfaine, à la batterie, guitare et basse,  Christopher Board  aux claviers, Jean-François Assy  au violoncelle et basse et Frédéric Gastard au saxophone.

 

 

La set-liste offre l’occasion de revisiter des titres de plusieurs époques, quasi intemporels, et albums phare de l’artiste : Valse Noire ( Fragments d’hébétude 1993 ), Lorelei Sebasto Cha, Les dingues et les paumés(Soleil cherche futur 1982), Je t’en remets au vent, la fille du coupeur de joints  (… tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir… en 1978), Pulque, Mezcal y Tequila ( Eros über alles en 1988), Demain les kids  ( Chroniques bluesymentales 1990), Ballade Abdalla Géronimo Cohen ( Le Bonheur de la tentation en 1998), Petit matin 4.10 heure d’été (Suppléments de mensonge en 2011), La queue (autorisation de délirer en 1979), …)

 

 Des classiques, des titres moins connus si l’on peut dire, et également plusieurs morceaux du dernier album, « Géographie du vide » :  « La fin du roman », « Fotheringhay »,  « Page Noire », « elle danse ».

 

De grands et beaux moments, la salle reprend en choeur bon nombre de chansons, dans une ambiance tranquille et l’on se rend compte au fil des morceaux que l’inspiration est loin d’être asséchée, pour notre plus grand futur plaisir !

 

Et puis, au moment du rappel, après « la queue », plutôt rocknrolesque, « les premiers accords de « la fille du coupeur de joint » ont fait se lever la salle qui a donné de la voix.

 

 Vivement la tournée replugged  en 2023 !

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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