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dimanche 28 juin 2020 à 08:34

« Souvenirs » En avant la musique… Des vinyles en liberté !

Un abécédaire en musique : les lettres «P» et « Q »



 



 

Une lettre par jour, à chaque jour sa lettre, …. à chaque jour son lot de musiques…

L’abécédaire est lancé tel un vaisseau fougueux… Plus rien ne s’oppose à ce qu’il prenne sa vitesse de croisière !

 

 

Le menu du jour : «P » comme Ponty, Perret, Pavlov’s Dog, Piaf, Police, Pink Flyod, Plant et « Q » comme Quilapayun

 

→ P comme «Jean-Luc Ponty »

Jean-Luc Ponty, né le 29 septembre 1942 est un violoniste et  compositeur  de jazz  français, fils de musiciens : son père était professeur de violon, sa mère professeur de piano.

Premier prix de violon classique, en 1960, au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, son attirance pour le jazz est due aux musiques de Miles Davis et de John Coltrane.

Ce musicien français a obtenu une véritable réputation internationale, d’abord via ses collaborations avec Frank Zappa et John McLaughlin puis, à partir de 1975, en s’inventant une carrière très personnelle, faite de sa grande culture classique, de sa volonté de populariser ses champs d’expression, enfin de son goût pour les expérimentations et les métissages stylistiques qui lui valurent en France nombre de railleurs, même et surtout parmi les ex-plus fervents admirateurs de ce « Coltrane du violon » qu’ils avaient initialement vu en lui.

 

Outre une virtuosité époustouflante, aussi doté d’un réel talent de compositeur et de mélodiste, Jean-Luc Ponty a également été un expérimentateur ambitieux, parmi les premiers à combiner le violon au MIDI, aux effets de distorsions et aux pédales wah-wah.

Jean-Luc Ponty avait été un des précurseurs du jazz-rock.

Il travaille en 2014 avec le chanteur du groupe YesJon Anderson, avec qui il sort en 2015 un album intitulé « Better late than never ».

 

°°°«A Taste for Passion», est un album de jazz fusion sorti en 1979.

https://www.allformusic.fr/jean-luc-ponty/a-taste-for-passion

 

→ P comme «Pierre Perret   »

Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin  dans le Tarn-et-Garonne, est auteur-compositeur-interprète.

Jouant sur les mots et la musicalité de la langue française, Pierre Perret ne dédaigne pas pour autant l’argot, qu’il emploie à dessein dans de nombreux textes.

Chanteur populaire et auteur reconnu, il s’illustre par un répertoire hétéroclite composé tour à tour de chansons enfantines, comiques, grivoises, légères ou engagées, qui naviguent entre humour et tendresse. En marge de la chanson, il a publié de nombreux ouvrages sur la langue française et plusieurs sur la gastronomie, son autre grande passion.

Il donne plusieurs concerts et assure des premières parties de concerts d’artistes comme Nana Mouskouri ou les Rolling Stones lors de leur premier concert en France.

En 1966, la chanson « Les jolies colonies de vacances » est un grand succès populaire. Yvonne De Gaulle, épouse du président de la République, tente de l’interdire. Elle le sera pendant six mois sur la deuxième chaîne de télévision. Les radios redoublent les passages à l’antenne. Elle met fin définitivement à des années de galère financière. En 1967, nouveau succès avec « Tonton Cristobal ». En 1968, succès encore avec « Cuisse de mouche » et  « Les baisers ». La même année, il écrit « Vieux Sidney » titre hommage à Sidney Bechet, où il reprend le thème des Oignons de 1949.

En 1971, nouveau grand succès avec « La cage aux oiseaux ».

En 1975, c’est la consécration avec son plus gros succès : « Le zizi ». Le 33 tours se vend à un million d’exemplaires, tandis que le 45 tours de la chanson-titre remporte seize Disques d’or.

Pierre Perret écrit également des textes plus graves et mélancoliques. En 1977, la chanson « Lily », deviendra un classique des chansons anti-racistes. Elle lui vaudra en 1978 le prix de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).

À l’origine écrite pour une jeune fille victime de viol en 1976, « Mon p’tit loup » devient une chanson plus universelle en 1979.

D’autres textes engagés encore sur l’avortement, l ‘écologie, la guerre, la remontée du fascisme,  l’intégrisme religieux, …

Le 2 décembre 2018, à Genay, Pierre Perret déclare son soutien au mouvement des Gilets Jaunes.

 

°°°« ça la fait marrer, docteur, Estelle,…», 1979

https://www.allformusic.fr/pierre-perret/mon-ptit-loup

 

 

→ P comme «Pavlov’s Dog »

Pavlov’s Dog est un groupe rock progressif américain, originaire de St-Louis, dans le Missouri, formé en 1972 par Mike Safron et David Surkamp : le nom est une référence au chien de Pavlov.

Leur premier album, Pampered Menial, sorti en 1975, est leur plus grand succès.

L’album est produit par Murray Krugman et Sandy Pearlman (qui a produit les premiers albums de Blue Öyster Cult). En 1976, « At The Sound of the Bell, leur second album », sortit dans les bacs.

 Bill Bruford (ex Yes et futur King Crimson) et Andy Mackay (de Roxy Music) participent à l’album. Leur troisième album fut réalisé en 1977, sous le nom simple et évocateur Third.

En 1990, le groupe se reforme avec David Surkamp, Doug Rayburn et Steve Scorfina (pour quelques contributions) de l’époque de Pampered Menial et Kirk Sarkesian (de Third) pour sortir l’album Lost In America.

Le groupe est de nouveau mis en sommeil pendant une quinzaine année.

 

Le 26 juin 2004, le groupe se reforme mais sans Siegfried Carver, à St Louis.

Entre 2005 et 2008, Pavlov’s Dog participe à plusieurs festivals et tourne beaucoup, surtout en Europe.

Pavlov’s Dog ressuscite de nouveau en 2010. Pour le nouvel album « The adventures of Echo & Boo and assorted small tails », ne reste que David Surkamps des débuts, mais cet album signe le retour du complice des premières heures : Mike Safron.

La même année, la formation publie le premier album concert du groupe : Live and Unleashed. Cet album live est de bonne facture et les 16 titres qui le composent proviennent des 4 albums du groupe ainsi que l’album solo de David Surkamp.

Le 21 septembre 2012, Doug Rayburn décède.

 

°°°«Pampered Menial  », 1975

https://www.musicme.com/#/Pavlov%27s-Dog/

 

°°°« At the sound of the bell  », 1976

https://www.youtube.com/watch?v=gtTaTyz4b_E&list=OLAK5uy_meKAW6UkinFXwL9bsYGF2SugJepDb0QJw&index=2&t=0s

 

 

 

→ P comme «Edith Piaf   »

Édith Gassion (dite Édith Piaf), née le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, est une chanteuseparolièrecompositrice et actrice française.

Surnommée à ses débuts « La Môme Piaf », elle est à l’origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en roseNon, je ne regrette rienHymne à l’amourMon légionnaireLa FouleMilordMon Dieu ou encore L’Accordéoniste.

Chanteuse à l’interprétation et à la voix saisissantes, elle a inspiré de nombreux compositeurs et a été le mentor de jeunes artistes tels qu’Yves MontandCharles AznavourLes Compagnons de la chansonGeorges MoustakiCharles Dumont… Elle acquiert une renommée internationale, mais sa fin de carrière est rendue difficile par de graves problèmes de santé ; elle meurt à l’âge de 47 ans.

Gloire professionnelle et désastres personnels …

 

 

°°°« De l’accordéoniste à Milord  », 1972

https://www.allformusic.fr/edith-piaf/de-laccordeoniste-a-milord-compil

 

 

→ P comme «The Police   »

 

The Police est un groupe rock britannique, originaire de Londres. Il est issu de la génération new wave et post-punk, et formé par les Britanniques Sting au chant et à la basse et Andy Summers à la guitare électrique, ainsi que l’Américain Stewart Copeland à la batterie. Summers a rapidement remplacé en 1977 le Français Henry Padovani. Le groupe est très populaire vers la fin des années 1970 et au début des années 1980 grâce à leur musique rock, mélangeant  jazzpunk et reggae.

 

Le groupe est notamment connu pour ses titres « Roxanne », « So Lonely »,  « Message in a bottle», « Walking on the moon» et « Ecery Breath You Take».

The Police est classé numéro 70 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone. Le trio cesse toute activité commune après la série de concerts donnés en 1983-1984 dans la foulée de la sortie de leur dernier album, «Synchronicity» qui rencontre un important succès international, et ne se retrouve que brièvement en 1986, puis pour une grande tournée mondiale en 2007-2008.

 

°°°« Synchronicity », 1983

https://www.allformusic.fr/the-police/synchronicity

 

°°°«Every Break you take », best of, 1986

https://www.allformusic.fr/the-police/every-breath-you-take-the-singles-compil

 

→ P comme « Pink Floyd »

Pink Floyd  est un groupe rock britannique originaire de Londres. Le groupe a débuté avec un premier album de musique psychédélique pour ensuite bifurquer vers le rock progressif.

Formé en 1965, il est considéré comme un pionnier et un représentant majeur de ces styles musicaux. Il est reconnu pour sa musique planante et expérimentale, ses textes philosophiques et satiriques, ses albums-concept et ses performances en concert originales et élaborées.

 Le groupe a vendu plus de 360 millions d’albums à travers le monde.

Initialement mené par le guitaristechanteur et auteur-compositeur principal Syd Barrett, le groupe connaît un succès modeste au milieu des années 1960, puis devient l’un des groupes underground londoniens les plus populaires de la scène psychédélique.

Cependant, le comportement de plus en plus instable de Barrett (principalement dû à son importante consommation de LSD), conduit les autres membres à le remplacer par David Gilmour, un ami d’enfance de Barrett. Le bassiste Roger Waters deviendra progressivement le meneur du groupe, signant toutes les paroles à partir de 1972. Pink Floyd acquiert l’année suivante une célébrité mondiale avec « The dark side of the moon ».

 

Le groupe enchaîne les succès au cours des années 1970 avec « Wish You Were Here (1975) », « Animals (1977) » et « The Wall (1979) ».

 

Des tensions dans le groupe apparaissent au fil du temps, se succèdent des arrivées et des départs. Le groupe met ses activités en sommeil en 1996.

Les différents membres se réunissent ensuite à quelques occasions dans les années 2000. Pink Floyd dans sa formation la plus connue (avec Gilmour, Mason, Waters et Wright) donne sa dernière prestation publique le 2 juillet 2005 lors du Live à Londres.

 

 

°°°« The dark side of the moon », 1973

The Dark Side of the Moon est le huitième album studio du groupe, considéré comme l’album le plus abouti. Il aborde des thèmes universels, comme le travail, l’argent, la vieillesse, la guerre, la folie et la mort.

The Dark Side of the Moon a la particularité d’avoir été joué pour la première fois le 20 janvier 1972, soit plus de treize mois avant sa sortie, et d’avoir été retravaillé durant tout ce temps, sur scène.

Les titres « Money» et « Us and Them/Time» sont sortis en single, et Money est ainsi devenu le premier à propulser Pink Floyd en tête des ventes.

 Chaque chanson a son histoire.

 L’album est d’une grande fluidité. C’est ce qui le rend si magique à écouter, c’est l’histoire qui se déroule, les thématiques abordées collent parfaitement avec la mélodie, le style est épuré, les paroles puissantes,…

https://www.allformusic.fr/pink-floyd/the-dark-side-of-the-moon

 

°°°«Wish you where here », 1975

Des tensions commencent à émerger lors de l’enregistrement, mais les efforts des membres génèrent un album touchant. Le morceau principal, Shine On You Crazy Diamond, est un long hommage à Syd Barrett dont l’esprit semble continuer de hanter le groupe. Welcome to the Machine et Have a Cigar sont des critiques acerbes de l’industrie du disque. La chanson titre est axée comme tout l’album sur la thématique de l’absence (notamment celle de Barrett). Shine On You Crazy Diamond ouvre et clôt l’album, en deux parties qui sont séparées (une décision prise en cours d’enregistrement) par les autres chansons.

https://www.allformusic.fr/pink-floyd/wish-you-were-here

 

°°°« Animals », 1977

Animals est le dixième album studio du groupe. Un album-concept qui brosse une critique acerbe et virulente des conditions socio-politiques au Royaume-Uni vers la fin des années 1970, et marque une transition notable au niveau du style musical de Pink Floyd par rapport à leurs travaux antérieurs.

Le concept d’Animals trouve son inspiration dans le livre La Ferme des animaux de George Orwell et reprend les grandes lignes du roman : le cynisme, l’agressivité et la critique sociale en utilisant des archétypes animaux. La société est ainsi divisée en trois castes qui donnent leurs titres aux chansons : Pigs — la bourgeoisie —, les porcs qui baignent dans la luxure et l’oisiveté ; Dogs — la petite bourgeoisie, la classe intermédiaire —, les chiens qui recherchent le profit et qui exercent le contrôle des masses avec agressivité et Sheep, les moutons qui suivent docilement, comme aveuglés et impuissants. 

« Animals » rompt singulièrement avec les thèmes explorés par Pink Floyd dans « Wish You Were Here » ou « The dark side of the moon », prenant un ton nettement politique au sein d’une scène musicale anglaise marquée par l’ascension fulgurante du punk.

https://www.allformusic.fr/pink-floyd/animals

 

 

 

°°°«Masters of rock », 1974

https://www.allformusic.fr/pink-floyd/masters-of-rock-compil

 

 

°°°« The final cut »

En 1983 sort l’album «The Final Cut », album sombre et atypique qui porte le nom de Pink Floyd mais qui est présenté sur la pochette comme une œuvre « de Roger Waters interprétée par Pink Floyd » sans Richard Wright, évincé du groupe depuis 1979.

Le bassiste y développe plusieurs idées déjà présentes dans The Wall, telle une continuité à celui-ci, comme la douleur causée par l’absence de son père (à qui l’album est dédié) ou le dur retour des soldats à la vie civile, et attaque violemment Margaret Thatcher qui vient alors de lancer le Royaume-Uni dans la guerre des Malouines contre l’Argentine.

 

Même si « The Final Cut » a été considéré comme le premier album solo de Roger Waters, la présence de Mason et surtout de la voix et la guitare de Gilmour assurent une musicalité que Waters ne retrouvera pas entièrement, même en jouant en public note à note les partitions des autres membres du groupe lors de ses tournées en solo.

Ne pouvant légalement dissoudre le groupe, Roger Waters annonce qu’il quitte Pink Floyd en 1985, en se disant que celui-ci ne survivra pas à son départ puisqu’il en est devenu la principale force créatrice. Il produit dans cette foulée The Pros and Cons of Hitch Hiking qui, comme les autres albums solos, est un échec commercial. Waters remplit malgré cela les salles en reprenant les titres de Pink Floyd (tournées The Dark Side of the Moon et The Wall).

Après la dissolution forcée du groupe par Waters, tous ses membres se consacrent à des projets solos.

https://www.allformusic.fr/pink-floyd/the-final-cut

 

 

→ P comme « Robert Plant  »

Robert Anthony Plant, né le 20 août 1948 à West Bromwich (Royaume-Uni), est un chanteur et harmoniciste britannique, chanteur du groupe de rock Led Zeppelin depuis sa formation en 1968 jusqu’à sa dissolution en 1980.

Auteur de la plupart des textes, il partage la paternité de la grande majorité des chansons du répertoire original avec le guitariste Jimmy Page. Par la suite, sa carrière musicale s’est accomplie en solo, avec Jimmy Page dans les années 1990, et à travers diverses collaborations.

 

Comme beaucoup d’adolescents britanniques des années 1960, il est influencé par le blues de musiciens tels que Robert JohnsonBuddy Guy et Muddy Waters. Mais ses goûts sont aussi alimentés par les toutes nouvelles vedettes du rock ‘n’ roll américain, telles qu’Elvis Presley et Gene Vincent.

 

Durant les années 1960, il joue avec un certain nombre de groupes très orientés blues (The Crawling King Snakes, Listen, Slip) et enregistre avec eux trois chansons qui n’ont guère d’impact, soit I’ve Got a Secret, Laughing, Crying, Laughing et You’d Better Run. Il est aussi chanteur d’un groupe de Birmingham, Hobbstweedle avec Bill Bonham, le cousin de John Bonham, puis Band of Joy avec lequel jouait également John Bonham, futur batteur de Led Zeppelin.

 

 

Les années Led Zeppelin

En 1968, Jimmy Page, Jimmy Page le remarque et lui demande de les rejoindre, lui et John Paul Jones, au sein des New Yardbirds. Il accepte et propose aussi son vieil ami le phénoménal batteur John Bonham.

Une fois respectés les engagements de concerts pris par les New Yardbirds, le groupe sera rapidement renommé Led Zeppelin.

Ce groupe culte va, pendant plus de dix ans, tenir le haut de l’affiche en sortant de nombreux albums et en effectuant des tournées à travers le monde.

En 1979Led Zeppelin enregistre ce qui sera le dernier opus, « In through the out door. »

 

Carrière solo

Le 25 septembre 1980, après la mort de John Bonham, les membres de la formation décident de tout arrêter. Robert, après quelques années de silence, se lance dans une carrière solo, avec un premier album nommé « Pictures at Eleven (1982) » avec Phil Collins sur six chansons. The Principle of Moments sort en 1983 avec encore une fois Phil Collins à la batterie sur 6 chansons, suivi de Shaken ‘n’ Stirred en 1985Now and Zen en 1988Manic Nirvana en 1990 et Fate of Nations en 1993).

Le 20 avril 1992, Robert Plant participe au concert en hommage à Freddie Mercury, « The Freddie Mercury tribute »

 

En 1994, Robert Plant et Jimmy Page se retrouvent pour l’album No quarter: Jimmy Page and Robert Plant unledded et s’embarquent pour une tournée internationale. Quatre ans plus tard, le duo récidive avec Walking into Clarksdale.

 

 

Ensuite, Robert Plant se retire partiellement et renaît de ses cendres en 2002, avec Dreamland, un nouvel album et un nouveau groupe, Strange Sensation.

En 2005 sort Mighty ReArranger, un album aux accents africains et electro qui rencontre un large succès aux États-Unis comme en Europe. Mighty ReArranger est annoncé à l’époque comme le meilleur album solo de Robert Plant.

En 2007, il sort un album de reprises avec Alison Krauss (chanteuse violoniste de bluegrass), Raising Sand. Ils effectuent ensemble une tournée mondiale durant l’année 2008. Ils remportent d’ailleurs le 8 février 2009, lors de la 51ème cérémonie des Grammy à Los Angeles, quatre récompenses : « album de l’année », « enregistrement de l’année » pour Please Read the Letter, « meilleure collaboration vocale pop » pour Rich Woman et « meilleure collaboration vocale country » pour Killing the Blues.

 

 

°°°« Pictures at eleven »

Pictures at Eleven est le premier album studio de Robert Plant, sorti le 28 juin 1982.

On retrouve Phil Collins à la batterie sur six chansons et Cozy Powell, ancien batteur du groupe Rainbow, sur les deux autres.

Le titre de l’album est une référence à une phrase souvent entendue lors des journaux télévisés de la télévision américaine, annonçant le développement d’une information dans le journal de 23 heures (eleven p.m.).

https://www.allformusic.fr/robert-plant/pictures-at-eleven

 

 

→ P comme «Quilapayun  »

Le groupe Quilapayún naît en 1965, fondé par Julio Numhauser, Eduardo et Julio Carasco. En 1966, Victor Jara devient leur directeur artistique et ils enregistrent leur premier album, « Quilapayún ».

En incluant les thèmes des préoccupations sociales, Quilapayún se retrouve au premier plan de l’actualité politique. Ils participent à la campagne politique qui porte Salvador Allende à la présidence du Chili en 1971.

Ce groupe mélange dans ses chansons des instruments traditionnels andins à des paroles poétiques ou politiquement engagées. Environ 35 albums ont été produits et des tournées effectuées dans plus de 40 pays.

En 1972, le groupe est nommé ambassadeur culturel du Chili par le président de la république, Salvador Allende.

Quilapayún devait rentrer le 24 septembre mais l’histoire en décidera autrement. À la suite du coup d’État, Victor Jara est exécuté le 16 septembre et Pablo Neruda s’éteint le 23 septembre.

Après la mort de Salvador Allende lors du Coup d’État du Général Pinochet le 11 septembre 1973, le groupe, en concert en France, demande l’asile politique.

 

Quilapayún a également travaillé ou collaboré avec de multiples personnalités, telles que Victor JaraJean-Louis BarraultJane FondaMercedes SosaDaniel Mesguich, le groupe Inti-IllimaniRoberto MattaJulio Cortazar, etc.

Le groupe a joué en France à de nombreuses reprises, notamment à la fête de l’Humanité en 1973, à Paris au théâtre de la Ville, à l’Olympia, …

L’année 1988 marque le retour de la démocratie au Chili et met fin à leur exil.

 

°°°«Patria  », 1976

https://www.allformusic.fr/quilapayun/patria

 

 

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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