Nouvelle contribution (Culture)
De notre ami et puits de culture : Electron libre !
Un message du fidèle parmi les fidèles, nous voulons parler de notre ami « inconnu » : Electron Libre.
Ami qui nous réglale, une fois encore mais jugez-en plutôt par vous-même :
« Bonjour Chers Rédacteurs et Lecteurs Bourguignons !
Comme promis dans mon message publié sur votre site le 16 Mars dernier …
De retour de Boston , je mets donc à profit quelques minutes de répit pour compléter mon commentaire sur Einstein …
Mais …Partant du constat assumé que je n’ai pas le talent du romancier , pas plus que la compétence du biographe , je ne vous parlerai donc pas de son enfance , qui somme toute , fut assez heureuse et au cours de laquelle on lui découvrit un don certain pour la musique (il fut un violoniste de grand talent) .
Je n’aborderai pas non plus la légende qui prétend qu’il s’intéressa à la science en jouant avec une boussole !
Le petit Albert n’était pas un très bon élève … il avait même , contrairement à ce qu’on peut lire dans beaucoup d’articles de vulgarisation , de sérieuses difficultés en Mathématiques … qui l’ont malheureusement suivies tout au long de sa vie … mais de cela , je ne parlerai pas !
Pas plus que je n’aborderai son passage à l’école Polytechnique de Zurich , où il y rencontra la brillante et seule jeune femme de sa classe : Miléva Maric , qu’il épousa , à qui il fit trois enfants et dont il exploita les talents de mathématicienne à outrance !
Miléva aurait pu , à l’image de Marie Curie , connaître un destin fabuleux , si elle n’avait pas été réduite à la fonction d’épouse soumise et totalement dévouée à la cause de son génie de mari !
Plus tard , le « marketing » Américain , trop heureux d’avoir enfin « récupéré » le génie , minimisera le rôle joué par cette femme dans les travaux du savant et présentera Einstein comme un humaniste désintéressé . Il était avant tout , un profond « asocial » qui n’a jamais manifesté beaucoup d’empathie envers sa famille et ses proches .
Bien … vous conviendrez avec moi que tout ceci n’a pas grand intérêt , si ce n’est pour un grand public de néophytes épris de romanesque ou pour de vils complotistes désireux de casser le « Mythe » !
Voyons le sujet sous un autre angle … pour cela , révisons d’abord quelques fondamentaux !
L’ensemble des phénomènes physiques connus s’expliquent à partir de quatre « Forces » dites « fondamentales » .
Deux d’entre-elles nous sont coutumières : La « Force de Gravité » , qui incite nos tartines à toujours s’écraser sur un carrelage fraîchement lavé plutôt que de les diriger vers le plafond et la « Force Electromagnétique » qui relie le magnétisme , l’électricité et la lumière !
Les deux autres ne s’exercent qu’au niveau subatomique : La « Force Nucléaire Forte » qui régit la cohésion des noyaux atomiques et la « Force Nucléaire Faible » qui intervient dans les processus de fission .
Si la physique appliquée s’en satisfait pleinement , il n’en va pas de même pour la physique théorique qui n’a de cesse de vouloir « unifier » ces forces afin de mieux les expliquer et les comprendre .
Au début du 20ème siècle , la théorie de la gravitation de Newton établie depuis plus de 200 ans , reste le modèle incontournable quant à l’explication qu’il nous donne de l’univers . De nos jours , il suffit encore largement pour permettre aux mathématiciens et aux astrophysiciens d’envoyer des sondes dans l’espace et de réussir à poser un petit robot sur une comète .
Affinée au fil du temps par des physiciens ou mathématiciens tels que Clairaut , Laplace , Lagrange , Poisson et Hamilton , vérifiée de façon spectaculaire par les astronomes Adams et Le Verrier lors de la découverte de la planète Neptune , la théorie de Newton , ayant prouvé sa validité , n’avait donc aucune raison d’être remise en cause .
Pourtant , Maxwell en 1864 , Lorentz et Poincaré en 1900 envisagent de la modifier pour que les perturbations apportées à une masse se propagent vers une autre comme c’est le cas pour l’électromagnétisme .
Leurs travaux n’aboutiront pas .
Einstein , quant à lui , pense qu’il faut revoir complètement l’interprétation de la théorie .
Selon Newton , la Gravitation est une force qui s’exerce à travers l’espace entre des objets massifs .
Pour Monsieur Albert , les objets se déplacent librement dans l’espace-temps sans ressentir la moindre force , en revanche , cet espace-temps voit sa géométrie déformée , courbée par la matière et de ce fait ne suit plus les règles de la géométrie Euclidienne .
Autrement dit , Newton ne s’est intéressé qu’au « contenu » , Einstein pense qu’il faut d’abord redéfinir le « contenant » pour pouvoir en expliquer le « contenu » !
« Enfantin » disait-il … « A la portée d’un enfant de quatre ans » !
C’est ainsi , que quelques années après avoir publié sa théorie de la Relativité Générale , Einstein commit ce que l’on pourrait peut-être qualifier de « plus grosse erreur de toute l’histoire de la physique théorique » .
En 1915 , Einstein ne croyait pas à la possibilité que l’Univers puisse être en expansion .
Il « bidouilla » donc légèrement ses équations pour rendre l’Univers statique en y incluant une donnée inconnue et mystérieuse : « L’énergie du vide » .
Seulement voilà … En 1929 , Edwin Hubble en observant le spectre lumineux des planètes , prouva de manière irréfutable que l’Univers était bien en expansion .
Einstein remit alors de l’ordre dans ses équations et sans plus d’opiniâtreté en retira « l’énergie du vide » .
Ce fut bien là son erreur , car en 1998 , Saul Perlmuttter , Brian Schmidt et Adam Riess , trois Astrophysiciens Américains (prix Nobel de physique 2011) mettent en évidence « l’accélération » fulgurante de l’expansion de l’Univers
Pour l’expliquer et la comprendre , ils n’eurent pas d’autre solution que de sortir du placard la mystérieuse constante de « l’énergie du vide » imaginée par Einstein soixante-quinze ans plus tôt !
Monsieur Albert n’avait donc pas tort … enfin … ce n’est pas si simple !
Quantitativement , on a pu calculer que 73% de l’énergie contenue dans l’Univers était bien cette étonnante « énergie du vide » . On a pu également calculer sa densité qui est de l’ordre de 0.0000000000001 Joules / cm3 ( nombre minuscule qui peut être écrit 10 puissance moins 13 {10^ -13} ) .
Les pratiques en cosmologie prouvent donc bien l’existence de cette « énergie noire » .
Là où « ça coince » , c’est quand on essaye de calculer ces mêmes valeurs en partant de la théorie qui , elle , relève de la physique quantique !
En cosmologie , l’énergie du vide ou énergie noire , n’est qu’une donnée d’entrée , un paramètre astrophysique que l’on peut mesurer .
La physique quantique qui régit l’Univers au niveau microscopique nous explique d’où vient cette énergie et nous permet de la calculer .
Voyons cela …
Si on applique le « principe d’incertitude de Heisenberg » , il n’est pas possible de définir précisément à la fois la vitesse et la position d’un objet dans l’espace .
Pour l’expliquer , appuyons-nous sur un problème classique de mécanique bien connu des lycéens de terminale S .
On considère une masse « M » fixée à l’extrémité d’un ressort de raideur « K » .
En physique classique , le système peut très bien être au repos complet . Posé à plat sur une table , la masse étant dans la position « X = 0 » , à une vitesse « V = 0 » , l’énergie du système est donc nulle !
En physique quantique , ce n’est pas possible puisque « X » et « V » ne peuvent pas être précisément et simultanément nuls .
En effet , la position et la vitesse de la masse subissent des petites fluctuations quantiques qui impliquent que l’énergie totale du système ne peut pas être strictement nulle !
Dans le vide sidéral , c’est exactement pareil !
Prenons par exemple le champ électromagnétique qui comme son nom l’indique associe le champ électrique « E » et le champ magnétique « B » . Tous deux subissent la relation d’incertitude de Heisenberg et ne peuvent donc pas être nuls simultanément .
On peut donc se représenter l’énergie du vide comme étant une multitude de petits ressorts situés en chaque point de l’espace et subissant des fluctuations quantiques .
C’est « qualitativement » ce qui se passe !
« Quantitativement » , c’est autre chose !
Si on applique les principes de la physique quantique en partant de la théorie de la Relativité Générale pour calculer l’énergie du vide , on arrive au résultat surprenant de 10 puissance 107 Joules / cm3 (10^107 J/cm3) , c’est à dire 1 suivi de 107 zéros !
Cette résultante est « astronomique » dans sa valeur , voire même « démentielle » !
Entre la mesure faite en pratique astrophysique et le calcul fait en physique quantique , la différence est de l’ordre de 10 puissance 120 J/ cm3 .
Pourquoi l’énergie du vide est-elle si petite en pratique alors qu’elle devrait être si grande en théorie ?
C’est à cette question que devra tenter de répondre la physique du troisième millénaire …
Pour terminer , parlons « QI » !
160 … c’est le chiffre qui est couramment et abondamment employé pour quantifier la puissance cérébrale de Monsieur Albert …
Pourtant , Einstein ne s’est jamais soumis à un seul test ! Il s’est toujours opposé avec force à la moindre demande des psychiatres !
Son QI n’a donc jamais été testé !
Alors d’où vient donc cette idée reçue qui est relayée par « presque » tout le monde ?
Hé bien , tout est basé sur les soit-disants travaux scientifiques d’un « hurluberlu » dont le nom a fort heureusement eu la délicatesse de ne pas passer à la postérité , qui dans les années 1920 , après avoir « estimé » le QI de Mozart , de Goethe et de quelques autres illustres disparus , décida d’attribuer 160 à Einstein !
Si effectivement , il est juste de dire que le savant avait incontestablement une capacité cérébrale très supérieure à la moyenne , il est donc raisonnablement impossible de lui attribuer une valeur formelle !
A sa mort , malgré sa volonté de ne pas être abandonné aux bistouris des légistes , l’un d’entre-eux jugea cependant « utile » de prélever ses yeux et son cerveau .
Après de longs et successifs « charcutages » effectués par des « charognards » se prévalant « Scientifiques » , le cerveau du génie ne révéla aucun secret !
Comme l’a lui-même écrit le grand Albert :
« Le sentiment de Mystère est le plus beau qu’il nous soit donné d’éprouver . Il est la source de tout Art et de toute Science véritable »
Bien amicalement ! »
Electron libre
Le tout, qui plus est, illustré par ces photos.