C’est arrivé un 10 mars… (Voir la vidéo)
1906 : la catastrophe de Courrières !
Wikipédia (l’encyclopédie libre) est une source quais inépuisable pour alimenter cette reubrique puisque c’est grâce à elle que nous est revenue en mémoire la :
Illustration :
« La catastrophe de Courrières est la plus importante catastrophe minière d’Europe. Elle a lieu entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906 et a fait officiellement 1 099 morts. Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais.
La Compagnie fournit alors 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de grisou suivi d’un coup de poussier dévaste 110 kilomètres de galeries dans les fosses Nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 – 11 à Sallaumines. Le choc a été si fort que les cages ne peuvent plus circuler dans le puits de la fosse No 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.
Trois jours après l’explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l’incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et par leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.
La catastrophe provoque une crise politique et un mouvement social qui débouchent sur l’instauration du repos hebdomadaire.«
C’esy ainsi que commence le très long article mais passons directement à :
La catastrophe
« Le coup de poussier a probablement été déclenché par un coup de grisou.
Des conditions déjà dégradées
« Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, l’incendie qui s’était déclenché les jours précédents n’en serait pas directement la cause bien qu’il ait largement contribué à dégrader les conditions de travail au fond (gaz toxiques) et donc à augmenter la mortalité. En effet, le 7 mars, un feu avait été découvert dans l’une des veines de la fosse de Méricourt. Il s’agit de la veine Cécile, à la profondeur de 326 mètres, l’exploitation y est terminée. Il fut découvert à 22 heures par un ouvrier qui ramenait son cheval à l’écurie. Le feu était situé dans un vieux tas de bois. Cet incendie serait dû à la lampe d’un mineur qui travaillait dans ce secteur. Les ingénieurs et les chefs (les porions) décident d’édifier des barrages pour l’étouffer. Dans la nuit du 6 au 7 mars, un barrage, une estoupée longue de trois mètres, est édifié. Elle est faite de terres et de cailloux. Afin d’étouffer le feu, l’ingénieur de la fosse Barrault fait établir un autre barrage à la bifurcation de la veine Cécile avec la bowette de l’étage 280. D’autres barrages furent encore édifiés afin d’étouffer encore plus vite l’incendie en coupant les arrivées d’air et, donc, d’oxygène. Ces travaux durèrent toutes les journées des 7, 8 et 9. La situation empirant, le 9 mars, la construction de plusieurs autres barrages consécutifs est décidée, le dernier est réalisé en maçonnerie, il fut achevé le soir.
Pierre Simon, plus connu sous le nom de Ricq, délégué-mineur depuis 1891, demande à ce que personne ne descende tant que le feu ne sera pas éteint. Poursuivre l’exploitation du charbon dans ces conditions est en effet trop dangereux1. Mais son avis n’est pas suivi.«
L’explosion
« Le point de départ de cette catastrophe est l’explosion d’une poche de grisou dans le chantier Lecoeuvre. La présence de ce gaz avait été suspectée quelques jours plus tôt par des mineurs de fond mais la compagnie n’avait pas tenu compte de leurs avertissements. Le coup de grisou a ensuite soulevé la poussière de charbon, cette dernière, beaucoup plus explosive que le grisou, s’est mise en auto-combustion et la flamme a parcouru 110 kilomètres de galeries en moins de deux minutes.
Le coup de grisou a donc été immédiatement suivi par un coup de poussier beaucoup plus dévastateur et meurtrier.
Le 10 mars, à six heures du matin, 1 664 mineurs et galibots (âgés de 14 à 15 ans), étaient déjà descendus dans les fosses 2, 3, 4 et 10 dont les zones de travail étaient situées à une profondeur variant entre 330 et 340 mètres. À 6 h 30, des employés aperçoivent une fumée noire sortant de la porte du moulina de la fosse n° 3. Quelques minutes plus tard, une déflagration ébranle le puits n° 4. La chaleur causée par l’explosion a transformé les galeries en une véritable fournaise, et la déflagration associée a tout balayé sur une distance de 110 kilomètres. Ensuite, les gaz méphitiques se sont répandus dans les galeries. La déflagration fut si forte que des débris et des chevaux furent projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse n° 35.«
Pour lire le texte complet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Courri%C3%A8res
Signé : un mec atterré par l’appât du gain à tout prix !
Catastrophe de Courrières : la sortie des survivants