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jeudi 22 janvier 2015 à 09:09

C’est arrivé un 22 janvier… (Voir la vidéo)

1888. : attentat contre Louise Michel !



Merci encore à Wikipédia (l’encyclopédie libre) de nous rappeler que c’est un 22 janvier que :

 

LOUISE MICHEL 21 01 15

 

 

Photo : http://pt.wikipedia.org/wiki/Louise_Michel#mediaviewer/File:Louise_Michel.png

 

« Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, Haute-Marne et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias « Enjolras », est une institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire.

 

Préoccupée très tôt par l’éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu’en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu’à sa mort à l’âge de 74 ans.

 

Elle demeure aujourd’hui une figure révolutionnaire et anarchiste.« 

 

C’est ainsi que commence l’article consacré à cette figure incontournable de l’Anarchie mais nous allons plutôt nous intéresser à un attentat qui rappelle étrangement certains derniers méfaits commis en France, nous voulons parler, après la Commune et sa déportation en Nouvelle Calédonie,  d’un épisode de son :

 

Retour en France

« De retour à Paris le 9 novembre 1880, après avoir débarqué dans le port de Dieppe (plaque commémorative près du port de plaisance, quai Henri IV), elle est chaleureusement accueillie par la foule. Elle y reprend son activité d’infatigable militante, donnant de nombreuses conférences, intervenant dans les réunions politiques. Deux mois après son retour, elle commence à faire publier son ouvrage La Misère sous forme de roman feuilleton, qui remporte un vif succès.

 

Résolument antimilitariste, elle ne prend que médiocrement part à l’agitation provoquée par l’affaire Dreyfus – elle veut protéger le « frère » Henri Rochefort, polémiste de gauche mais antisémite et résolument anti-dreyfusard -, mais se réclame jusqu’à sa mort du mouvement anarchiste. C’est le 18 mars 1882, lors d’un meeting salle Favié à Paris, que Louise Michel, désirant se dissocier des socialistes autoritaires et parlementaires, se prononce sans ambigüité pour l’adoption du drapeau noir par les anarchistes (socialistes libertaires), « Plus de drapeau rouge mouillé du sang de nos soldats. J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions.

 

Ce nouvel engagement est bientôt concrétisé par l’action : le 9 mars 1883, elle mène aux Invalides, avec Émile Pouget, une manifestation au nom des « sans-travail » qui dégénère rapidement en pillages de trois boulangeries et en affrontement avec les forces de l’ordre. Louise, qui se rend aux autorités quelques semaines plus tard, est condamnée en juin à six ans de prison assortis de dix années de surveillance de haute-police, pour « excitation au pillage ». En janvier 1886, le président de la République, Jules Grévy, la gracie. Pourtant dès août, elle est de nouveau emprisonnée pour quatre mois à cause d’un discours prononcé en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Susini. Refusant de faire appel, elle est finalement relâchée en novembre à la suite d’une remise de peine.« 

Attentat contre Louise Michel en 1888.

 

« En janvier 1887, elle se prononce contre la peine de mort, en réaction à la peine capitale à laquelle vient d’être condamné son ami Duval. Le 22 janvier 1888, après avoir prononcé dans l’après-midi un discours au théâtre de la Gaîté du Havre, elle est attaquée dans la soirée à la salle de l’Élysée par le « chouan » Pierre Lucas qui lui tire deux coups de pistolet ; blessée à la tête, elle refuse de porter plainte contre son agresseur. Soignée à l’hôpital de Neuilly, on ne parviendra pas à extraire la balle logée dans son crâne qui y demeurera jusqu’à sa mort, 17 ans plus tard.

 

En avril 1890, Louise Michel est arrêtée à la suite d’un discours qu’elle a prononcé à Saint-Étienne et de sa participation à un meeting qui entraîna de violentes manifestations à Vienne. Un mois plus tard, elle refuse sa mise en liberté provisoire, car ses coïnculpés restent en prison. Elle finit par tout casser dans sa cellule, un médecin demande alors son internement comme « folle ». Le gouvernement, qui craint des histoires, s’y oppose. Elle a alors 60 ans. Finalement, elle est libérée et quitte Vienne pour Paris le 4 juin. En juillet, Louise se réfugie à Londres où elle gère une école libertaire pendant quelques années. À son retour le 13 novembre 1895, elle est accueillie par une manifestation de sympathie à la gare Saint-Lazare.

Pendant les dix dernières années de sa vie, Louise Michel, devenue une grande figure révolutionnaire et anarchiste, multiplie les conférences à Paris et en province, accompagnées d’actions militantes et ce malgré sa fatigue ; en alternance, elle effectue des séjours à Londres en compagnie d’amis. En 1895, elle fonde le journal Le Libertaire en compagnie de Sébastien Faure. Le 27 juillet 1896, elle assiste à Londres au congrès international socialiste des travailleurs et des chambres syndicales ouvrières. Très surveillée par la police, elle est plusieurs fois arrêtée et emprisonnée, et condamnée à six ans d’incarcération et libérée au bout de trois sur intervention de Clemenceau, pour revoir sa mère sur le point de mourir.

 

Quelques mois avant sa mort, d’octobre à décembre 1904, Louise Michel alors âgée de 74 ans, se rend en Algérie avec Ernest Girault pour une tournée de conférences.

 

Elle meurt en janvier 1905 à Marseille chez son amie Mme Légier, qui l’avait déjà accueillie l’année précédente. Après une série de conférences données dans les Alpes, elle a pris froid à Sisteron, ce qui a aggravé la bronchite chronique dont elle souffre depuis des années. Le Dr Berthelot de Toulon juge son état alarmant et le Dr Dufour de Marseille conclura à une pneumonie. Le matin du 22 janvier, ses funérailles drainent à Paris une foule de plusieurs milliers de personnes... »

 

Pour lire l’article complet et surtout les nombreuses références et notes :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Michel

 

Signé : un indécrottable anarcho-libertaire !

 

LOUISE MICHEL 21 01 151

 

L’attentat : http://www.ladressemuseedelaposte.fr/Louise-Michel

 

 

Louise Michel : la vierge rouge 

 

 

 



 

 



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