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mardi 11 novembre 2014 à 07:27

C’est arrivé un 11 novembre…

La naissance à Dijon de Charles Le Téméraire !



Vous avez du penser que nous allions parler de la fin de Première Guerre Mondiale mais, vu que dans toute la France (et donc dans notre département) cette victoire va être fêtée comme il se doit, nous avons préféré parler de la naissance de Charles de Valois-Bourgogne, dit Charles le Téméraire (Dijon le 10 ou 11 novembre 1433 et décédé à  Nancy,le  5 janvier 1477).

 

Selon Wikipédia (l’encyclopédie libre libre) il est : « après Philippe II le Hardi, Jean sans Peur et Philippe III le Bon, le quatrième et dernier duc de Bourgogne (de la branche des Capétiens-Valois), seigneur et maître d’un ensemble de provinces connu aujourd’hui sous le nom d’État bourguignon. »

 

Biographie

Enfance

« Né le 10 ou le 11 novembre 1433 au palais des ducs de Bourgogne de Dijon, Charles est le troisième fils, devenu aîné après les décès en bas âge des deux premiers, Antoine et Josse, du duc Philippe III de Bourgogne (Philippe le Bon) (1396-1467), et de sa troisième épouse Isabelle de Portugal (1397-1472), fille du roi Jean Ier de Portugal.

 

Charles reçut le titre de comte de Charolais qui, sous les ducs Valois de Bourgogne, était réservé à l’héritier des États bourguignons.

 

À l’âge de trois semaines, son père l’institua chevalier de la Toison d’or lors du troisième chapitre de l’ordre qui se tint à Dijon le 30 novembre, jour de la Saint-André, patron de la Bourgogne. Dès sa première année, il eut sa propre maison que dirigeait sa gouvernante, Madame de Villers La Faye.

 

Premiers pas en politique

 

« En 1452, alors qu’il n’a que dix-neuf ans et n’est encore que comte de Charolais (actuelle Saône-et-Loire, en Bourgogne), il réprime avec une extrême brutalité le soulèvement des Flamands lors de la rébellion de Gand dans les Pays-Bas bourguignons et se trouve au combat de Rupelmonde, et à la bataille de Gavere.

 

Quelques années plus tard (septembre 1456), se produit un événement qui aura à terme des conséquences funestes pour Charles comme pour l’État bourguignon : le dauphin de France (futur Louis XI), fuyant la vindicte paternelle, cherche refuge en terre bourguignonne. Son cousin Philippe le Bon, à qui il demande asile à Bruxelles, lui alloue une pension annuelle de 48 000 livres. Il se voit aussi attribuer une résidence au château de Genappe au sud de Bruxelles. Louis y demeura jusqu’à la mort de Charles VII (22 juillet 1461) qui le fit enfin roi. Durant ces presque cinq années, Genappe devient « le siège d’une puissance européenne ». Le dauphin en exil observe les intrigues de la cour bourguignonne, sonde les esprits de ceux qui la composent, s’emploie à séduire ceux qui pourront lui être utiles, note discrètement les forces et faiblesses d’un État encore fragile.

 

Succès initiaux

« Alors que Philippe le Bon vieillissant règne sur les riches mais disparates terres composant l’État bourguignon, son fils Charles prend la tête de la Ligue du Bien public qui s’est formée contre Louis XI, d’une part parce que celui-ci voulait limiter l’indépendance de ses plus puissants vassaux (Bourgogne, Bretagne, Bourbon), et d’autre part pour revendiquer des terres (la Picardie pour le duc de Bourgogne) ou de l’argent (pour le Roi René, duc d’Anjou).

 

Le 16 juillet 1465, la bataille de Montlhéry (entre l’armée commandée par Louis XI et l’armée bourguignonne du comte de Charolais) s’avère particulièrement embrouillée : tandis que le comte de Saint-Pol (avant-garde bourguignonne), qui selon le plan initial devait reculer en cas d’attaque de l’armée royale, refuse de le faire et se fait laminer par celle-ci, les cavaliers du comte du Maine (aile gauche de l’armée royale) s’enfuient tous ensemble juste avant le choc avec le corps d’armée personnellement commandé par Charolais qui, se voyant déjà victorieux, se rue à leur poursuite si loin du champ de bataille qu’il ne participe plus vraiment à celle-ci, laquelle tourne à une mêlée confuse entre les troupes d’Antoine de Bourgogne (demi-frère de Charolais) et celles du roi. Louis XI, un moment donné pour mort, finalement rallie ses troupes et fait reculer les Bourguignons… avant que le soir n’interrompe les combats…. »

 

Maître de l’État bourguignon

 

« Philippe le Bon meurt le 15 juin 1467. Charles hérite du duché de Bourgogne, ainsi que de tous les titres et possessions de son père : duc de Brabant et de Lothier, de Limbourg, de Luxembourg, comte de Flandre, d’Artois, de Bourgogne palatine, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, marquis du Saint-Empire, seigneur de Frise. Il est premier pair de France, mais, en dehors de ses campagnes, il réside à Bruges, Bruxelles et Malines. Il fonde une puissante armée bourguignonne de métier mais aussi (et cela sera une des raisons de son effondrement final) de mercenaires issus de tous les pays d’Europe. Charles de Valois-Bourgogne perpétue la politique de ses prédécesseurs : volonté d’indépendance souveraine de l’État bourguignon vis-à-vis du royaume de France et, pour contrer celui-ci, alliance avec le royaume d’Angleterre dans la guerre de Cent Ans. Son souhait le plus ardent est de joindre en un royaume d’un seul tenant ses terres des deux Bourgognes (ou « pays de par-delà ») et ses possessions du nord : Picardie, Artois, Boulonnais, Flandre et autres Pays-Bas bourguignons (ou « pays de par-deçà »)….. »

 

Écroulement final

« En octobre 1476, avec une armée reconstituée vaille que vaille, Charles le Téméraire qui veut sauver le trait d’union lorrain entre les Bourgognes et ses États du nord, remet le siège devant Nancy, reprise entre-temps par le duc René II de Lorraine. Là, refusant de se replier en son duché de Luxembourg, il trouve la mort le 5 janvier 1477 lors de la bataille se déroulant au sud de la ville.

 

Pendant cette bataille, l’écrasante supériorité numérique de la coalition des troupes lorraines et suisses est accentuée par la trahison d’un des lieutenants du Téméraire, Nicolas de Montfort, alias comte de Campobasso, qui vient de passer à l’ennemi avec ses lances et ses mercenaires. Aussi l’armée bourguignonne est rapidement submergée. Ce qu’il en reste se replie vers le pont de Bouxières-aux-Dames qui devrait lui permettre de fuir vers Metz. Mais Nicolas de Montfort y attend sa vengeance. Croyant que les cavaliers de ce dernier sont restés fidèles à la cause bourguignonne et qu’ils sont là pour leur assurer le libre passage du pont, les Bourguignons se précipitent, confiants, mais Nicolas de Montfort massacre les fuyards et les Suisses qui les poursuivent font de même. En outre, une sortie de la garnison de Nancy achève l’éparpillement des troupes du Téméraire.

Deux jours après la bataille, le corps du « Grand Duc d’Occident » est retrouvé, nu, au bord d’un étang marécageux dit « étang Saint-Jean », à l’emplacement actuel de la place de la Croix de Bourgogne à Nancy : il a le crâne fendu jusqu’aux dents par un coup de hallebarde et une joue rongée par les loups. Nul ne peut dire avec certitude qui, dans la soldatesque anonyme, lui porta le coup fatal mais la tradition relate qu’un obscur soldat nommé Claude de Bauzémont se serait jeté sur lui sans le reconnaître ; Charles aurait crié « Sauvez le duc de Bourgogne ! », mais ce cri, compris comme « Vive le duc de Bourgogne ! » aurait entraîné la mise à mort immédiate de Charles par ce soldat. Une simple croix, au centre de cette place, a longtemps marqué l’endroit de sa mort (souvenir remplacé plus tard par un monument édifié à la mémoire du duc René II de Lorraine). Ramenée à Nancy, la dépouille mortelle du Téméraire est exposée sur un lit de parade dans la maison de Georges Marqueix, au numéro 30 de la Grande-Rue (cette maison n’existe plus aujourd’hui mais son emplacement est signalé par un pavage de granit noir et blanc dessinant une croix de Lorraine et portant la date 1477). »

 

Suit encore un très long article et surtout bourré de références sur vous devez absolument lire :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_le_T%C3%A9m%C3%A9raire

 

Signé : quelqu’un dont la devis est « Comtois rends toi, nenni ma foi ! »…

 

charles 10 11 14

 

Photo : http://fierdetrebourguignon.blogspot.fr/2011_05_01_archive.html

 

 

 

 

 



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