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mardi 4 novembre 2014 à 07:44

C’est arrivé un 4 novembre… (Voir la vidéo)  



« La crise iranienne des otages  correspond à un épisode de tension internationale entre l’Iran et les États-Unis survenu du 4 novembre 1979 au 20 janvier 1981. Pendant 444 jours, cinquante-deux diplomates et civils américains ont été retenus en otage par des étudiants iraniens dans l’Ambassade des États-Unis à Téhéran. »

 

C’est ainsi que commence l’article de Wikipédia (l’encyclopédie libre) à cette crise majeure de la deuxième moitié du XXème siècle !

 

La prise d’otages

« L’élément déclencheur de cette crise est l’hospitalisation le 22 octobre 1979 à New York de l’ancien dirigeant iranien réfugié au Mexique, le shah Mohammad Reza Pahlavi.

 

Le 4 novembre 1979 en fin de matinée, quelques 400 étudiants prennent d’assaut l’ambassade des États-Unis à Téhéran. La garde des marines présente sur place les retient pendant à peu près deux heures, pendant que le personnel détruit les documents sensibles. Lorsque les « étudiants » voient de la fumée s’échapper des bâtiments, ils forcent le passage et prennent 52 personnes en otage, auxquelles s’ajouteront trois autres, capturées au ministère des Affaires étrangères. Ils réussissent néanmoins à saisir des documents classifiés des services de renseignement américains, qui ont été publiés par la suite en Iran, en persan et, dans une moindre mesure, en anglais. Ces documents sont disponibles en 2008 sous forme de CD en Iran et dans Internet sur Memory Hole et en partie sur le site de l’ONG National Security Archive de l’Université George Washington.

 

En échange de la libération d’otages, les autorités iraniennes réclament que les États-Unis leur livrent le shah qui y séjourne pour raison de santé, afin que celui-ci soit jugé. Ce dernier meurt en Égypte le 27 juillet 1980 après une agonie de plusieurs mois.

 

Treize des 56 otages sont libérés dans les deux semaines suivantes, ainsi qu’un quatorzième en juillet 1980. Les autres otages restent 444 jours en détention, durant lesquels certains tentent de s’échapper, mais en vain. Depuis leur libération, ils dénoncent la torture psychologique qu’ils subirent à l’époque.

 

La réponse de Jimmy Carter

 

« En réponse à la prise d’otages, le président des États-Unis Jimmy Carter applique immédiatement des pressions d’ordre économique et diplomatique à l’égard de l’Iran : les importations de pétrole iranien sont stoppées le 12 novembre, un grand nombre de ressortissants iraniens sont expulsés des États-Unis et d’importants fonds iraniens se trouvant dans les banques américaines sont gelés le 14 novembre. Le 15, moins de dix jours après la démission du premier ministre Mehdi Bazargan8, qui s’était plaint des « comités Khomeini », Khomeini fait adopter par l’Assemblée des experts le texte de la nouvelle Constitution de l’Iran7. En janvier 1980, les partisans modérés de l’ayatollah Chariat Madari sont arrêtés et fusillés : Khomeini détient dorénavant tous les pouvoirs… »

 

La filière canadienne

« Le jour de la prise d’otages, six diplomates américains réussissent à quitter l’ambassade et se réfugient dans la demeure du diplomate canadien John Sheardon, sous la protection de l’ambassadeur canadien Ken Taylor. Immédiatement alerté, le gouvernement canadien accorde l’autorisation d’émettre secrètement des passeports canadiens pour ces otages américains, afin de leur permettre de quitter le pays. Se faisant passer pour des cinéastes en train de tourner un film, deux agents de la CIA escortent les six diplomates à bord d’un avion Swissair à destination de Zurich le 27 janvier 1980. Cette fuite a inspiré notamment le film Argo (2012).

 

Libération des otages

« Les otages sont libérés le 20 janvier 1981, douze minutes après l’adresse inaugurale du président Reagan, nouvellement élu, et rejoignent leur pays le 27, à l’occasion de l’investiture du président Reagan, après une étape sur la base aérienne de Wiesbaden.

 

Leur libération coïncidant avec le discours inaugural de Reagan, beaucoup (dont Bani Sadr, alors président de la République islamique d’Iran, et Gary Sick, alors membre du Conseil de la sécurité nationale et conseiller principal du président américain en ce qui concernait le Golfe Persique) ont parlé d’une « surprise d’octobre », affirmant qu’un marché avait été négocié par des républicains ayant des connexions avec la CIA (dont George H.W. Bush), appartenant à l’entourage de Reagan, afin de s’assurer que les otages ne soient libérés qu’après l’élection de Reagan.

 

Ainsi, une « surprise d’octobre » aurait été empêchée, une libération antérieure des otages aurait pu en effet permettre à Carter de gagner. En échange, l’équipe de Reagan aurait promis à Téhéran des armes.

 

Après douze ans d’enquête et la découverte de l’affaire Iran-Contra, deux commissions parlementaires ont été ouvertes. Celles-ci ont conclu à l’absence de négociations secrètes, néanmoins certains continuent à croire qu’elles ont bien eu lieu. En 2001, Ernest Backes, ancien banquier chez Clearstream, affirmait qu’il avait été chargé du transfert d’argent ayant payé la libération des otages. Il a transmis ses documents à l’Assemblée nationale. Ce rôle de Clearstream, masquant le paiement de la rançon des otages américains, est confirmé par le journaliste Denis Robert, spécialiste des malversations de la banque luxembourgeoise. »

 

Pour lire l’article complet et surtout les nombreux renvois :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_iranienne_des_otages

 

Signé : un spectateur lambda à l’époque…

 

crise iranienne 03 11 14

 

Photo : http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/que-s-est-il-passe-le-4-novembre-1979-a-teheran-7620821.html

 

 

 

Crise iranienne des otages

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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