Autres journaux :


vendredi 16 mai 2014 à 17:46

T.RAC (Tourisme – Rencontres Artistiques et Culturelles)

Conférence Archéologie et Architecture : "La villa Hadriana à Tivoli", le dimanche 1er juin 2014



Le dimanche 1er juin prochain, à 18 heures, l’association T.RAC aura le plaisir d’accueillir Chiara MARTINI au Moulin de Chazeu pour évoquer ce palais dont les ruines s’élèvent aujourd’hui dans la banlieue de Rome. La jeune conférencière italienne diplômée en archéologie de l’université de Bologne et archéologue à Bibracte, est spécialiste de l’antiquité romaine et médiévale. Elle nous fera parcourir les divers espaces de cet immense domaine impérial et comprendre quelle était l’ambition de l’empereur Hadrien.

 

 

Pour Chiara Martini, après avoir travaillé autour de l’histoire et de l’architecture du palais de Dioclétien à Split en 2013, la curiosité de remonter le temps à fin d’ « explorer » la Villa que Hadrien avait fait édifier près de Rome, était tout à fait naturelle. Les grandes différences historiques, architecturales et de personnalité de ces deux grands empereurs – Dioclétien et Hadrien – sont très intéressantes et viennent constituer le premier noyau d’un cycle de conférences en train de se construire autour des résidences des empereurs romains.

 

Quand Hadrien succède à l’empereur Trajan en 117, l’Empire romain se trouve à son apogée territoriale. Hadrien s’attache à consolider les frontières : il est le premier à appliquer une politique strictement défensive (le Mur d’Hadrien en Grand Bretagne constitue l’exemple le plus connu).

 

Cet empereur, amoureux des arts, d’architecture, de musique, de mathématique et de géométrie, nous a laissé beaucoup d’œuvres d’architecture très connues, encore visibles aujourd’hui dans le paysage urbain de Rome ou dans les territoires qui constituaient l’empire.

 

L’architecture de cette époque est marquée par le goût du colossal, avec une large utilisation de la brique et des structures curvilignes, ainsi que des grandes voûtes et coupoles.

 

Dans la Villa Hadriana, tous les arts sont représentés. Bien entendu, dans cette œuvre, il ne faut pas négliger la dimension politique de l’architecture et du décor, qui dans ce cas comme dans bien d’autres, se trouvent au service de la propagande impériale.

 

À travers une promenade entre les édifices les plus symboliques et les jardins de la Villa, nous essayerons de comprendre les multiples facettes d’une résidence véritablement modelée pour et par une personnalité unique.

 

 

Dégustation romaine à l’issue de la conférence.

 

Libre participation aux frais.

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer