Montceau-les-Mines : « Ndar, les fils de l’eau »
La Ligue des Droits de l’Homme propose une soirée cinéma avec la projection du film «Ndar, les fils de l’eau » à l’Embarcadère le lundi 28 avril à 20h 15 en présence de la réalisatrice Marie-Cécile Crance.
À l’issue de la projection un débat – rencontre avec la réalisatrice est prévu.
Buvette au profit de RESF
« NDAR, c’est Saint-Louis, cette ville née de la rencontre entre la terre, le fleuve et l’océan. Les enfants de la bande Soussane, Baba, Seydou, Momodou, Aliou, Samba, Oumar m’emmènent de friches en ruelles, de la proue d’une pirogue aux ruines de maisons détruites par les eaux, sous le pont Faidherbe, à proximité de la digue, au bord du fleuve Sénégal. Ils vivent là leur enfance de jeunes talibes. À leurs côtés nous découvrons la vitalité silencieuse de ce petit peuple soumis à la mendicité quotidienne et aux enseignements religieux ».
Marie-Cécile Crance, réalisatrice…
« NDAR, les fils de l’eau est mon premier long métrage documentaire.
Initialement agrégée d’Education Physique et Sportive, puis docteur en STAPS dans une perspective anthropologique, j’ai progressivement entrepris un virage professionnel en direction du cinéma documentaire. En 2017-2018, j’ai suivi le master 2 réalisation documentaire de l’Université de Grenoble et de l’école du documentaire de Lussas. A l’issue de cette formation je me suis lancée dans la réalisation de ce premier film. Depuis lors je partage ma vie entre mon métier d’enseignante en collège à mi-temps et celui de réalisatrice, et je navigue entre la France et le Sénégal.
En tant que danseuse j’ai un rapport très organique au monde qui m’amène à envisager le cinéma dans une approche avant tout sensorielle, faisant la part belle aux gestuelles, aux mouvements, aux énergies corporelles qui dialoguent entre elles au-delà des mots. Je cherche à saisir des présences sensibles, à révéler des états d’être au monde, « le cinéma comme moyen expressif de faire danser le monde » pour reprendre les propos de Maya Deren ».