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mardi 12 juillet 2016 à 06:28

Les Ligériades de Digoin

Elles se sont terminées par les Joutes : Challenge Castagna.



Grand rendez-vous régional de la joute et épreuve qualificative pour les demi-finales du championnat de France, le Challenge Aimé Castagna, créé en 1981 en l’honneur d’un champion digoinais, a réuni de nombreux spécialistes de la méthode lyonnaise.

 

Sur la bassin de la rue de la Chevrette, près de la piscine municipale; les minimes se sont affrontés le samedi. Dimanche matin, ce fut le tour des cadets, avant que les séniors ne fassent le spectacle l’après-midi.

 

Pour les jeunes, les concurents sont classés en 2 catégories : légers et lourds, alors que chez les séniors on peut concourir en légers, moyens, mi-lourds et lourds.
Les membres du club « la Digoinaise » avaient tout mis en route pour une parfaite réussite de ces journées. L’équipe du président Jérôme Barges avait tout prévu : arbitrage, buvette, entrecôte pour requinquer les organismes et même l’ombre, en ces 2 jours caniculaires.

 

Ignorant les bases de ce sport pratiqué presque essentiellement en France, nous nous sommes fait expliquer quelques règles.

 

D’abord les méthodes : il en existe de nombreuses (languedocienne, provençale, sétoise, lyonnaise ou encore givordine. Mais ce sont surtout ces deux dernières qui sont pratiquées dans la région.

 

La différence entre la méthode lyonnaise et la givordine tient essentiellement dans le côté de croise ment des bateaux. Les lyonnais se croisent à gauche tandis que les givordins se croisent à droite. Il va sans dire que cette différence modifie l’équilibre du jouteur sur le tabagnon (plate-forme).

 

Les jouteurs font un premier passage en se saluant d’une poignée de mains.

Pour les suivants, ils sont debout sur le tabagnon.

 

Avant le face à face, les deux jouteurs ajustent leurs plastrons, sorte de bouclier (aux couleurs du bateau, rouge ou bleu) qui recevra le crampon en acier de la lance adverse. Les jouteurs doivent piquer au centre du plastron appelé « neuf » (les anciens plastrons étaient faits de neuf carrés dont le neuf central).

 

Chaque jouteur, lance levée, s’étampe. Il met son pied arrière en appui contre un petit taquet et se retrouve pratiquement dans la position du grand écart. Le bourron fixé sur la jambe droite, sert d’appui à la main droite qui tient la lance par la poignée.

 

Durant le parcours séparant les deux bateaux, les jouteurs abaissent lentement leur lance, longue de 4 à 6 mètres. Puis c’est le choc entre les deux hommes par lance interposée ; le crampon se fiche au centre du plastron adverse. Celui qui est le plus fort et le mieux campé sur ses jambes réussit à déséquilibrer son adversaire qui tombe à l’eau.

 

Les 3 fautes principales qui font perdre le jouteur, même s’il ne tombe pas à l’eau, sont :

 

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le briquet, qui est l’action de faire toucher le tabagnon par une autre partie du corps que les deux pieds pendant l’affrontement
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le manqué du neuf : qui est l’action de ne pas piquer le plastron de l’adversaire dans son centre.
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le lâcher : qui est l’action de lâcher sa lance pendant l’affrontement.

Ces règles fournies, nous avons pu admirer de belles passes d’armes,

 

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