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jeudi 7 février 2013 à 06:34

Un poème d’Anna Peste

Par H. Ruben



 

Notre ami H. Ruben, nous a adressé un texte où il fait toujours autant preuve d’humour décalé mais non dénué d’un certain bon sens ; jugez-en par vous même.

 

 

 

 

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Anna Peste est incorrigible. Au nom des libertés, de l’égalité, du progrès sociétal, elle se croit tout permis. Même de nous proposer des vers de mirlitons.

 

H. RUBEN

 

 

 

 

Le « HIC », c’est qu’il est LAÏC

 

 

Par les rues, ils s’agitent et répètent des slogans.
Il ya les prudents, les discrets, surpris de leur audace
Et sincèrement gênés par les propos salaces
Tenus par des groupes homophobes et  bruyants.

 

 

 

Mais quelle sorte de mouche a piqué ces braves gens ?
Attente-t-on à leurs droits, menace-t-on leur argent ?
Et d’ailleurs, s’ils le veulent, ils peuvent ne pas se marier
Et ainsi, cyniquement, n’ont pas à divorcer.

 

 

 

Le mariage pour tous  n’est pas obligatoire.
A quinze ans une fille est encore une enfant.
Avant l’an deux mil six, elle pouvait convoler
Avec un vieux barbon sans en faire une histoire.

 

 

 

Le droit ecclésiastique  disait que pour une fille
Douze ans est suffisant pour l’âge du mariage.
Par contre les  garçons avant leurs quatorze ans
Étaient  encore trop jeunes pour fonder une famille.

 

 

 

Prêtres et clercs engendraient : c’était le Moyen-âge.
Ils organisaient des prières de rue contre l’épidémie.
D’autres religions tolèrent qu’une gamine se marie
Dès neuf ans. Pour ces esprits bornés, la décision est sage.

 

 

 

On se trompe d’époque mais c’est du dernier chic
Avec  une fausse Jeanne d’Arc et son tee-shirt choc.
France de l’égalité, république laïque, es-tu là ?
La marche des libertés est un rude combat.

 

 

 

Il est grand temps d’être de son temps. Et …toc !

 

 

 

Anna PESTE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 



 

 

 



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