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mercredi 15 octobre 2014 à 07:15

C’est arrivé un 15 octobre…. (Voir la vidéo)

1917 : l'exécution de Mata Hari !



Wikipédia (l’encyclopédie libre) consecre un très long et fort documenté article sur : « Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida « Grietje » Zelle, est une danseuse et courtisane née le 7 août 1876 à Leeuwarden (Pays-Bas), et morte le 15 octobre 1917 à Vincennes (France), fusillée pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale.

 

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Photo : http://en.wikipedia.org/wiki/Mata_Hari

 

Biographie

Origines

 

« Margaretha Geertruida Zelle est née à Leeuwarden (Frise) d’Adam Zelle, un riche marchand de chapeaux et de capes néerlandais, et d’Antje van der Meulen. Aînée d’une famille de quatre enfants, elle a trois frères. En 1889, son père fait faillite ; le couple se sépare en septembre 1890, et sa mère meurt huit mois plus tard en 1891. Appelée familièrement M’greet ou Grietje, l’enfant a un teint basané au point d’être souvent prise pour une Eurasienne1. Elle fait des études à Leiden pour devenir institutrice, mais est renvoyée de l’école à la suite d’un scandale impliquant une liaison avec le directeur, qui, de son côté, perd sa place. À 18 ans, le 11 juillet 1895, à la suite d’une annonce matrimoniale, elle se marie avec un officier de la marine néerlandaise de dix-neuf ans son aîné, Rudolf MacLeod, avec qui elle part vivre aux Indes néerlandaises, où le capitaine MacLeod est nommé chef de garnison à Malang, dans l’est de l’île de Java. Comme c’était l’usage des femmes européennes à l’époque, elle s’habille à la javanaise, parle un peu le javanais, apprend la danse javanaise. Ils auront deux enfants, un garçon et une fille. Son fils est empoisonné par l’infirmière, qui est la maîtresse de son mari, et qui, jalouse, se venge en essayant d’empoisonner les deux enfants en 1899… »

 

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Photo : www.holland.com

 

Mata Hari, danseuse exotique

« Devant le succès du spectacle parisien, Gabriel Astruc devient son imprésario pendant dix ans, faisant jouer la troupe en août 1905 à l’Olympia puis à travers toute l’Europe, elle gagne alors 10 000 FRF par soirée. Couronnée d’aigrettes et de plumes, elle se produit d’une capitale à l’autre, guettée par les échotiers qui comptent ses chapeaux, ses chiens, ses fourrures, ses bijoux, ses amants (notamment le lieutenant allemand Alfred Kiepert avec qui elle reste plusieurs mois à Berlin, ayant arrêté son spectacle, cette liaison lui sera vivement reprochée lors de son procès) : son numéro d’effeuillage sous prétexte de danse orientale a fait d’elle une égérie de la Belle Époque, une femme moderne qui lève le tabou de la nudité dans une société encore marquée par le rigorisme du xixe siècle. Elle aide les échotiers à créer autour de sa personne une légende : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l’ont initiée aux secrets de son culte et de ses danses. Son père était baron. Son mari, un officier supérieur dont elle est séparée, était jaloux comme un tigre (Mata Hari aurait même affirmé qu’il lui avait arraché un téton en la mordant, laissant une vilaine cicatrice mais elle a inventé ce fait pour ne pas avoir à avouer que les coupelles d’argent qui masquaient ses seins lors des spectacles étaient utilisées pour masquer sa petite poitrine). Elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes. Personnalité flamboyante, elle s’invente ainsi un personnage et une histoire mais sa carrière a du mal à redémarrer depuis sa liaison avec Alfred Kiepert en 1907 : endettée, elle est réduite à des rôles peu reluisants dans des spectacles non plus mondains mais populaires, allant jusqu’à se prostituer dans des maisons closes3. En 1910 et 1911, après avoir atteint le sommet de la célébrité à Paris, elle séjourna au Château de la Dorée à Esvres, qui était loué à la Comtesse de La Taille-Trétinville par son amant le banquier Xavier Rousseau. En 1915, elle vend son hôtel luxueux de Neuilly et loue une modeste maison à La Haye où elle reçoit la visite du consul d’Allemagne Carl H. Cramer qui lui propose de rembourser ses dettes en échange de renseignements stratégiques pour l’Allemagne en retournant à Paris. A-t-elle rempli cette mission en tant qu’agent H21″

 

Mata Hari, l’espionne

 

« Elle s’éprend vers la fin 1916 à Paris d’un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d’amiral couvert de dettes. Il a 21 ans et lui rappelle peut-être son fils mort qui devait avoir le même âge. Au front, il est abattu en plein vol et blessé à l’œil, si bien qu’il est soigné dans un hôpital de campagne près de Vittel. Elle réalise des démarches pour un laissez-passer à destination de cette infirmerie du front. C’est dans ces circonstances qu’elle rencontre le capitaine Georges Ladoux (en), chef des services du contre-espionnage français le 2 septembre 1916, ce dernier pouvant faciliter l’obtention du laissez-passer. Comme Cramer quelques mois plus tôt, il l’invite à mettre ses relations internationales, son don des langues et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepte contre rémunération (elle réclame une somme d’un million de francs à Ladoux qui accepte mais la somme ne sera jamais versée) d’aller espionner le Haut commandement allemand en Belgique. En tant que ressortissante des Pays-Bas, elle peut franchir librement les frontières (son pays natal étant resté neutre durant ce conflit). Pour éviter les combats, elle compte rejoindre la Belgique via l’Espagne . Elle est interrogée lors d’une escale involontaire à Falmouth par Basil Thomson du MI-5 (services britanniques) à qui elle reconnaît son appartenance aux services secrets français. On ne sait pas si elle ment à cette occasion, croyant que cette histoire la rendrait plus intrigante, ou si les services français se servent effectivement d’elle sans le reconnaître, en raison des réactions internationales que cette révélation aurait suscitées. Renonçant à aller en Belgique, elle reste finalement en Espagne, fréquentant alors dans la capitale espagnole avec Marthe Richard, toutes les deux étant sous le commandement du colonel Denvignes alors sur place. Elle y est courtisée par de nombreux officiers alliés… »

 

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Photo : http://guillotine.cultureforum.net/t2287p30-mata-hari-1917

 

Procès et exécution

« Accusée d’espionnage au profit de l’Allemagne dans le cadre d’une enquête sommaire où apparaît déjà l’inspecteur Pierre Bonny, Mata Hari passe du statut d’idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l’armée vient de connaître d’importantes mutineries après l’échec de la bataille du Chemin des Dames. Son avocat et ancien amant Édouard Clunet n’a le droit d’assister qu’aux premiers et derniers interrogatoires. L’instruction est assurée par le capitaine Pierre Bouchardon, rapporteur au Troisième conseil de Guerre. À ce titre, il instruira toutes les grandes affaires d’espionnage du premier conflit mondial. Le procès, dont le substitut du procureur est André Mornet — un ancien amant —, ne dure que trois jours sans apporter de nouveaux éléments. Elle est même, lors du procès, abandonnée par son amoureux Vadim Maslov qui la qualifie tout simplement « d’aventurière »…. »

 

Lire l’article et ses nombreux renvois en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mata_Hari

 

 Signé : quelqu’un qui aurait pu facilement succomber à son charme !

 

 

Une vidéo de l’Ina du 14 janvier 1964

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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